Lakhdar Ibrahimi multiplie les rencontres avec le président Bouteflika ces derniers jours. La dernière en date remonte au dimanche 19 décembre. Et à chaque nouvelle occasion, les échanges se font en présence des caméras de la première chaîne de télévision et barre les manchettes de la presse écrite nationale, toutes sensibilités confondues.
Des rencontres qui, somme toute, relancent les spéculations sur un éventuel retour de l’ancien ministre des Affaires étrangères sur la scène politique algérienne, et pas seulement. Selon des indiscrétions médiatiques, l’ancien envoyé personnel du SG de l’ONU pour la Syrie est donné favori pour succéder au président Abdelaziz Bouteflika. Des indiscrétions qui ne doivent rien au hasard, au regard de leur timing notamment.
Et ce ne sont surtout pas les documents des instituts d’études stratégiques, à l’instar du prestigieux américain Stanfor, qui diront le contraire. Cet institut, constitué d’anciens officiers US, avait donné partant l’actuel locataire du palais El Mouradia, qui s’est vu diagnostiquer en 2013 à Paris un fâcheux accident vasculaire cérébral (AVC), pour ne citer que celui-ci.
Du côté des capitales occidentales, Washington notamment, comme celui des Nations unies, l’ancien diplomate onusien demeure le candidat favori pour la succession du président Bouteflika. Côté marocain, il est aussi prisé pour son sens de la modération. Et son déplacement dernièrement à Rabat, à la Bibliothèque nationale, à l’invitation de l’ancien SG de l’USFP Abderrahman Youssoufi, pour commémorer l’anniversaire de l’ancien leader socialiste Mehdi Ben Barka est là pour en témoigner.