L'Algérie souffre grandement de la chute des cours du pétrole, selon le Figaro

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Les cours du Brent (référence pour le pétrole algérien) ont poursuivi leur baisse, hier lundi 14 novembre. Vers 16 heures, le baril se négociait à 36,87 dollars, son plus bas niveau depuis 2004. Désastre financier en perspective pour un pays qui retire des hydrocarbures la moitié de son PIB!

Le 15/12/2015 à 13h30

Rien ne semble arrêter la chute vertigineuse des prix du pétrole! Pas plus tard qu’hier lundi 14 décembre, le baril se bradait à 36,87 dollars, pour le plus grand malheur de l’Algérie qui, selon le Figaro, est l’un des pays producteurs qui «souffrent grandement de la baisse des cours».

Et pour cause. «L’Algérie retire des hydrocarbures 98% de ses exportations, près de la moitié de son PIB et 60% de l’ensemble de ses recettes fiscales», relève le quotidien français, indiquant que «la balance commerciale du pays est ainsi négative de 8 milliards de dollars sur les 7 premiers mois de l’année 2015». «Une première depuis 1994 en Algérie», constate la même source.

Face à ce plongeon de l’or noir, le voisin de l’est se rabat sur ses réserves de change qui risquent de connaître, à leur tour, un assèchement préoccupant. «Le pays peut s’appuyer sur ses importantes réserves de change pour tenir le coup mais celles-ci diminuent à un rythme inquiétant», alerte le Figaro, ajoutant que ce désastre financier annoncé est aggravé par le spectre de l’instabilité politique que connaît l’Algérie en raison de la vacance institutionnelle incarnée par la maladie chronique du président Bouteflika et la guerre de succession qui met en danger un pays qui a développé une fâcheuse dépendance de la rente pétrolière.

Par Ziad Alami
Le 15/12/2015 à 13h30