Récidivant dans sa croisade idéologico-politique contre le Maroc, le représentant du Venezuela a demandé que la réalisation des ODD s’accomplisse en prenant en considération les territoires occupés, tels la Palestine et le Sahara marocain.
Dans sa réponse, l’Ambassadeur Hilale a ironisé en s’interrogeant si le représentant du Venezuela ne s’est pas trompé de réunion ou d’agenda en faisant allusion au Sahara marocain.
Il lui a précisé que le Maroc n’a pas attendu l’adoption des ODD pour lancer un modèle de développement durable au Sahara avec une enveloppe budgétaire de 7 milliards de dollars, ajoutant que le taux d’investissement dans cette région lui assure un développent durable avec l’inclusivité et la participation de toutes les composantes de sa population. "Ce qui n’est pas le cas pour le Venezuela, la dernière dictature de l’Amérique latine", a-t-il précisé.
L’Ambassadeur Hilale a précisé qu’au Sahara marocain, les hommes, les femmes et les enfants mangent à leur faim et ne traversent pas les frontières pour s’approvisionner en denrées alimentaires, comme c’est le cas actuellement au Venezuela.
“Plus dramatique, les enfants vénézuéliens cherchent leurs nourritures dans les poubelles”, a-t-il martelé, regrettant que la population du pays le plus riche de la région avec son pétrole et son gaz est condamné à la pauvreté et à la misère en raison de la captation de ses richesses nationales par l’oligarchie dictatoriale chaviste.
M. Hilale a exprimé sa surprise au sujet de l’appel à l’assistance humanitaire des Nations Unies, lancé aujourd’hui par le président Maduro, reconnaissant, ainsi, le fiasco de son régime, alors que le pays regorge de pétrole et de gaz. Le diplomate marocain a qualifié cette demande de preuve de la faillite de son gouvernement et surtout de sa diplomatie.
Au moment où son peuple ne trouve pas de médicaments pour se soigner, ni d’aliments pour se nourrir, ni de lait pour allaiter les bébés et que le gouvernement ferme les écoles pour économiser l’électricité, son ambassadeur à New York se permet de se balader dans ses deux jets privés aux Etats-Unis et aux pays Caraïbes.
L’Ambassadeur Hilale a, en outre, martelé qu’il ne peut pas y avoir de développement durable sans démocratie, sans respect des droits de l’homme, sans l’Etat de droit, déplorant que la dictature et la famine déshonorent ce grand pays de l’Amérique latine.
Interpellant directement son collègue vénézuélien, l’Ambassadeur Hilale lui a demandé de faire preuve d’humilité et de modestie, car il n’a pas de leçons à donner au Maroc au moment où son régime affame son peuple et tire quotidiennement sur les manifestants pacifiques qui n’aspirent à rien d’autres qu’à la démocratie, la dignité, et la nourriture pour survivre.