Le 11 avril 2018, peu avant 8 heures, l’Algérie se réveille sur le pire crash qu’ait jamais connu son aviation (257 morts, soldats et familles comprises) et le monde, sur cette retentissante vérité que l’establishment algérien a toujours cherché à cacher: son soutien militaire au front séparatiste du polisario.
Pas moins de vingt-six soldats du polisario ont en effet péri dans le crash de l’avion de transport militaire algérien, de type Iliouchine II-76, à bord duquel ils devaient regagner Tindouf, après avoir participé à une réunion à caractère urgent, convoquée par des hauts commandements militaires algériens afin de coordonner des actions et mettre au point des hostilités militaires contre le Maroc.
Cette réunion eut lieu sur fond de graves tensions orchestrées par le haut-commandement militaire algérien avec le Maroc, via le Polisario, dont les éléments s’étaient introduits dans la zone tampon, en violation de l’accord de cessez-le-feu, conclu le 6 novembre 1991, sous l’égide des Nations unies.
La présence d’éléments du polisario dans l’Iliouchine «crashé» suffisait à prouver l’implication d’Alger dans le soutien non seulement financier, logistique, et diplomatique, l’appui militaire que le voisin, résolument hostile, apportait au front séparatiste n'était pas à démontrer non plus.