Rappelez-vous : en 2013, le champion algérien de tennis, Lamine Ouahab, avait fait le choix de porter la nationalité marocaine. Cette décision, qui avait alors provoqué un séisme médiatico-politique en Algérie, n’était pas qu’une question de «feeling» sachant que le Maroc est le pays de la femme de ce grand joueur de tennis.
Fruit d’un choix savamment mûri, dû en grande partie à sa radiation cruelle et néanmoins injustifiée par l’ancien ministre algérien du Sport, Yahia Guidoum, cette décision est irréversible. C’est en tout cas ce que vient de révéler Lamine Ouahab lui-même.
Dans un entretien au quotidien algérien « Tout sur l’Algérie », paru ce lundi 24 septembre, celui qui battait, il y a de cela treize ans, un certain Rafael Nadal, futur numéro 1 mondial, en demi-finale du tournoi junior de Wimbledon, dit ne pas regretter son choix du Maroc.
A la question de savoir s’il regrette son choix de porter les couleurs du Maroc, Lamine Ouahab tranche : «Non pas du tout. Je ne le regrette pas et je ne le regretterai jamais». « A un certain moment, j’ai dû prendre des décisions car j’ai sacrifié beaucoup de choses pour l’Algérie. Je suis content de jouer pour le Maroc », a-t-il expliqué, soulignant être « toujours performant pour le haut niveau». «Je sais que je peux encore jouer et je donnerai le meilleur de moi-même pour encore des années», a-t-il assuré.