Ahmed Ouyahia, chef de cabinet de la présidence algérienne refait des siennes. Après sa lumineuse sortie en novembre 2015, sur fond d'embrasement de la région de Ghardaïa, pour anonner que c'était "un coup monté par le Maroc", voilà monsieur Ouyahia puiser à nouveau dans le lexique de la paranoïa cher au régime de Bouteflika en alléguant, sans avancer la moindre preuve, que c'est (encore!) le Maroc qui serait "derrière le Mouvement pour l'autonomie de la Kabilye"!
Le chef du Rassemblement national démocratique (RND) a porté cette accusation à l'encontre du Maroc, lors d'un meeting partisan organisé le 22 octobre dernier dans la ville frontalière de Tlemcen dans le cadre de la pré-campagne pour les "élections législatives" de 2017.
Bien sûr, Ahmed Ouyahia, "homme des sales besognes", n'avait pas mieux à proposer aux pauvres citoyens algériens. Son parcours est celui de la servitude à un régime en rupture de ban, comptable de la dilapidation (excusez du peu!) de pas moins de 800 milliards de dollards glanés durant "l'embellie pétrolière" qu'a connue l'Algérie sous les quatre mandats de l'inamovible Bouteflika.
Que pourrait-il bien proposer d'autre en dehors du recours au vieux cliché de "l'ennemi extérieur"? Lui qui s'est érigé en défenseur zélé d'un régime qui a mené le peuple algérien frère au bord du précipice, à telle enseigne que tous les indicateurs économiques sont aujourd'hui au rouge! Lui qui a jusqu'ici campé le rôle servile de défendre un système liberticide, qui ne jure que par le parti unique et inique, le Front de libération nationale! L'un des derniers vestiges de la tristement célèbre époque stalinienne!
Une chose reste sûre! Le régime algérien ne peut continuer de faire diversion en se défaussant indéfiniment sur un voisin qui n'est évidemment concerné ni de près ni de loin par ce qui arrive au peuple algérien frère, qui sait d'ailleurs parfaitement qui est à l'origine de son malheur.
En effet, il s'agit de ce régime institué par Mohamed Boukharrouba, alias Houari Boumediene, et dont Bouteflika se veut être le fièdèle héritier. Voilà l'origine du mal causé à nos frères algériens et dont l'Algérie ne guérira qu'une fois que la sombre page de ce régime sera tournée. Déchirée!