L’ancien tout-puissant chef du Département du renseignement et de la sécurité, Mohamed Lamine Mediene, en a pris pour ses galons d’ancien général major. Et au regard des accusations qui lui ont été décochées par le chef du Front de libération nationale (FLN, au pouvoir), il n’est pas sûr qu’il s’en remettra de sitôt. En effet, Ammar Saïdani accuse l’ancien patron des services secrets algériens d’être à l’origine des sanglants événements interethniques qui ont secoué la wilaya de Ghardaïa et qui avaient mis aux prises les communautés malékite et ibadites.
La sortie d’Ammar Saïdani a tout au moins le mérite de démentir les accusations portées par les mêmes services, via Ennahar-TV, leur porte-voix, à l’encontre du Maroc, pointé à tort comme étant à l’origine de ces événements tragiques survenus en 2015. «Suite à ces événements, des enquêtes minutieuses et approfondies menées par les services algériens, il a été établi que le Makhzen est impliqué dans le projet de création d’un mouvement pour l’autonomie de la communauté mozabite à Ghardaïa», avait prétendu le speaker de cette chaîne haineuse spécialisée dans l'invention des "faits" et l'intox anti-marocaine en particulier.