Il semblerait que Mohamed Abdelaziz ait attrapé un syndrome aigu de la rage, avec tout ce que cela comporte de convulsions psychosomatiques et de troubles hallucinatoires.
Depuis le discours royal du 6 novembre, où le souverain a su mettre les mots justes aux maux injustes dont souffrent nos concitoyens à Tindouf, quarante ans et quelques poussières durant, le chef du Polisario n’en démord pas. Au point de se livrer à un véritable délirium tremens, pas plus tard qu’hier jeudi 12 novembre à Madrid.
Devant une salle quasi-vide, le chef du Polisario s’est contenté de brasser du vent au point que la personne préposée au filmage de cette conférence évitait soigneusement de braquer sa caméra sur le parterre. On ne peut même pas voir le visage des quelques journalistes déplacés pour l’occasion, seule leur voix était audible.
Mais passons, car «l’enjeu» devait être ailleurs. Or, que des affabulations à dormir debout. Beaucoup de sang aurait coulé lors de la visite du roi à Laâyoune, à en croire le chef du Polisario, évoquant «une grande vague de répression contre les sahraouis» à l’occasion de la visite du roi à Laâyoune. A moins qu’il ait attrapé le syndrome du daltonisme, au point de se mélanger les pinceaux, Mohamed Abdelaziz peine encore à réaliser comment les rues de Laâyoune se sont transformées, lors du séjour royal, en un remarquable champ de coquelicot, tellement les couleurs nationales étaient imposantes.
De là à prétendre qu’il y a eu «grande vague de répression», cette envolée incroyable, méprisable de surcroît, ne fait que confirmer la réalité réelle d’un mouvement qui a fait du mensonge son cheval de campagne. Pitoyable !