"Le congrès dont les dates ont été fixées le 8 juillet par la commission préparatoire puis par le Comité exécutif aura bien lieu à partir du 29 septembre et aucun changement n'est intervenu à ce niveau", a déclaré ce jeudi à le360 Rahal El Mekkaoui, membre du comité exécutif.
Les observateurs rappellent néanmoins que des tiraillements et une tension interne entre courants existent; notamment entre ceux de Hamid Chabat dont le sort semble pourtant scellé et de Hamdi Ould Errachid, fortement soutenu par les militants. Ce clan soutient la candidature de Nizar Baraka. Mais, "malgré ce qu'on dit sur les divergences, la date du prochain congrès est maintenue", selon Rahal El Mekkaoui.
Une autre source a tenu à souligner que jusqu'à présent aucun communiqué officiel n'a été publié pour dire que ce congrès avait été reporté ou annulé. "Jusque-là, 16 congrès provinciaux, qui élisent les congressistes devant être présents le 29 septembre, ont été tenus, et ce, sur un total de 80 rencontres prévues", a indiqué cette source.
Le dernier congrès provincial est prévu pour le 17 septembre. "Nous sommes sur le bon chemin", a souligné cette source au sein du Comité exécutif.
Adil Benhamza, un des trois membres du trio (les autres sont Abdelkader El Kihel, Abdellah Bekkali) ayant "comploté" contre Hamid Chabat, a déclaré de son côté, jeudi, à le360 que la réunion de la Commission des lois et statuts qui se tiendra samedi prochain, au siège de l'Istiqlal, est une "rencontre ordinaire qui ne présentera aucun projet de modification des statuts de l'Istiqlal" en vue du prochain congrès. C'est une réunion qui fera un tour d'horizon des lois internes, selon Benhamza.
Pour rappel, Adil Benhamza, Abdelkader El Kihel et Abdellah Bakkali ont appelé, jeudi 17 août dans un communiqué, Hamid Chabat à ne pas se présenter pour un second mandat. Des militants istiqlaliens n'ont pas caché à le360 leurs craintes que ce virage à 180 degrés des trois hommes connus pour leurs forts liens avec Chabat ne soit "qu'une manœuvre".
Le congrès extraordinaire qui réunira quelque 1.200 participants est appelé à amender les articles 61 et 54 du règlement intérieur, le premier élargissant la commission préparatoire d'un congrès ordinaire à l'ensemble des 1.000 membres formant le Conseil national -au lieu de 150 actuellement-, et le second autorisant désormais tout militant de l'Istiqlal à présenter directement sa candidature au poste de secrétaire général du parti.
Actuellement, nul ne peut se présenter à ce poste sans être déjà membre actif du dernier Comité exécutif.