Le plan d’autonomie présenté par le Maroc en 2007 pour régler le différend du Sahara marocain a plané sur la réunion, à huis clos, du Conseil de sécurité.
Le quotidien Assabah rapporte, dans son édition du week-end (23 et 24 avril), que le projet marocain a bénéficié d’un large soutien de la part de plusieurs membres du Conseil de sécurité. Une initiative, estiment-ils, qui demeure une base sérieuse et crédible à même de mettre fin à ce conflit artificiel tel que formulé par les résolutions du conseil de sécurité depuis 2007.
Des sources diplomatiques indiquent que le soutien historique de l’Espagne et de l’Alllemagne au plan d’autonomie a été largement évoqué lors de la réunion de cette instance onusienne. Les membres du Conseil de sécurité ont entendu un exposé de l’envoyé personnel du secrétaire général de l’ONU, Staffan de Mistura, sur la première tournée qu’il a effectuée dans la région.
De même, le Russe Alexander Ivanko, représentant spécial du secrétaire général de l’ONU pour le Sahara et chef de la Minurso, a présenté, par visioconférence, un rapport sur la situation au Sahara. Les mêmes sources soulignent que les membres du Conseil de sécurité ont soutenu, fortement et unanimement, le processus politique onusien pour trouver une solution politique, réaliste, pragmatique, durable et consensuelle au différend sur le sahara marocain. Laquelle solution devrait se faire sur la base exclusive des résolutions du Conseil de sécurité notifiées depuis 2007 et particulièrement la résolution 2602 adoptée le 29 octobre 2021.
Le quotidien Assabah rapporte que cette résolution a cité, à cinq reprises, l’Algérie, en l’appelant à continuer à adhérer à l’opération des tables rondes, sur toute sa durée, sachant que ce pays est la principale partie prenante dans ce différend régional.
Le Conseil a, par ailleurs, salué l’entière coopération du Maroc avec la Minurso tout en exprimant la profonde préoccupation de ses membres face aux violations de l’accord de cessez-le-feu par les milices du Polisario, à leur renoncement aux accords militaires et à leur obstruction aux activités de la Minurso et à la liberté de circulation de ses observateurs militaires. Du coup, les membres de l’instance onusienne ont appelé les séparatistes polisariens à respecter le cessez-le feu, à s’abstenir de commettre toute action de provocation et à mettre fin aux graves opérations d’obstruction de la mission de surveillance confiée à la Minurso.