Après l’agression physique d’un diplomate marocain par un haut responsable des Affaires étrangères algériennes lors d’un séminaire onusien à Saint-Vincent-et-Grenadines, voilà que le régime d’Alger surprend son opinion publique chloroformée par une «information» publiée par le site Algérie Patriotique, faisant état du renforcement du dispositif de surveillance de l’ambassade algérienne à Bruxelles en raison de «menaces marocaines» qui mettraient «en péril la sécurité» de cette représentation diplomatique.
Cette blague de mauvais goût ne méritant pas de commentaire, il sied de s’arrêter sur une «contribution» de l’ambassadeur algérien à Bruxelles, Amar Belani, publiée ce mercredi par le même site et largement relayée par d’autres organes aux ordres.
L’exercice morose et sans panache auquel s’est prêté, sans succès, ce donneur de leçons s’apparente à une note de cadrage que le diplomate adresse, sur un ton de menaces et de remontrances, à la Commission européenne qui vient d’obtenir mandat pour établir des contacts avec le Maroc dans le but d’expliciter les termes de l’accord agricole à la lumière du dernier arrêt de la Cour de justice de l’UE, qui, faut-il le rappeler, a largement conforté le Royaume dans ses relations commerciales avec le partenaire européen.
Quand son agenda «diplomatique» ne lui offre pas l’occasion de s’attaquer frontalement au Maroc dans des conférences où il se fait inviter, piétinant les règles élémentaires de la courtoisie et son devoir de neutralité, ce qui révèle l’odieuse vérité de sa oisiveté, il s’aventure dans le journalisme de basse facture roulant pour des sites du régime moribond de son pays, en improvisant des analyses et des extrapolations scénarisées aux fins de nuire au Royaume.
Du coup, ses sorties médiatiques répondent à une régularité de métronome et, comme il a beaucoup de temps à perdre, il en produit en quantité industrielle -plus de 1600 mots pour le dernier papier-.
Ce cacique de la vieille garde algérienne qui a troqué son costume de diplomate contre celui de militant de la thèse séparatiste, a ressassé ses sempiternelles élucubrations sur la question du Sahara, théorisant sur les notions de territoire, de peuple, de ressources naturelles, tout en se prêtant à un jeu de déductions et de supputations qui n’existent que dans son imaginaire.
Comment Alger tente d’occulter ses déboires diplomatiques
Les radotages de l’ambassadeur algérien n’ont pas de limites. Il va jusqu’à vouloir livrer au monde une nouvelle version de l’histoire au sujet des populations du Sahara marocain, qui ont toujours fait partie intégrante du territoire national et dont une partie est assiégée, hélas, dans des camps sur le territoire de son pays, embrigadée, militarisée et empêchée par la force, la torture et la répression, sous commandement algérien, de rejoindre familles et proches dans les provinces du sud.
Visiblement très embarrassé par le soutien européen à la démarche marocaine sereine et paisible dans l’explication des tenants et aboutissants de l’accord agricole en totale conformité avec le droit international, ce nervi du régime algérien se permet même de jeter du discrédit sur certains hauts responsables de l’UE en les accusant de bénéficier de largesses de la part du Maroc pour «cautionner» ce qu’il qualifie de «pillage des ressources du Sahara», dans une vaine tentative d’occulter ses déboires diplomatiques à contrarier le Royaume en ameutant les lobbyistes véreux qui déambulent dans les couloirs du Parlement européen, en commandant de faux rapports sur le Maroc et en distillant du contenu toxique sur la toile.
Dans sa «contribution» le diplomate algérien, pressentant que les choses évoluent dans le sens de la pérennisation des intérêts du Royaume, ignorant surtout que nos accords commerciaux avec nos partenaires sont tirés au cordeau, a été pris d’un accès de rage, érigeant son aversion pour le Maroc en un stratagème de promotion personnelle, constatant que ses diatribes incendiaires à l’encontre de «l’ennemi» recueillent les faveurs et les louanges des médias de son pays, qui partagent avec lui, la même verve haineuse vis-à-vis du Royaume.
Ce champion de la polémique vaseuse ferait mieux de consacrer son énergie et son «talent» à redorer le blason de son pays devenu une bauge de gloutons sans scrupule, lui, qui est risible lorsqu’il s’érige en défenseur des intérêts du soi-disant «peuple sahraoui» et évoque le prétendu «pillage» des richesses du Sahara, oubliant, ou feignant d’oublier, les 800 milliards de dollars de recettes des hydrocarbures qui ont été dilapidés en 15 ans par l’escouade au pouvoir.