“Un plan de sauvetage”. C’est le titre choisi par le quotidien Assabah dans son édition de ce mardi 31 juillet pour résumer la teneur du discours adressé par le roi à la Nation, dimanche soir à partir de la ville d’Al Hoceima, à l’occasion du 19e anniversaire de l’accession du souverain au Trône.
Ce plan royal, précise le quotidien, permettra au pays de surmonter les difficultés et la crise qu’il traverse, tout en améliorant les conditions de vie des Marocains, de réduire les inégalités spatiales et sociales et consolider la paix sociale. De même, rappelle le quotidien, ce plan ciblera “les catégories effectivement éligibles”, reverra le système administratif et stimulera l’investissement, selon une feuille de route détaillée et bien planifiée. Cette feuille de route sera mise en œuvre immédiatement et supervisée en personne par le roi.
S’adressant à la Nation, à partir de la ville d’Al Hoceima, note le quotidien, le souverain a souligné que les Marocains “ne permettront pas aux négativistes, aux nihilistes et autres marchands d’illusions d’user du prétexte de certains dysfonctionnements, pour attenter à la sécurité et à la stabilité du Maroc ou pour déprécier ses acquis et ses réalisations”. Le message royal est on ne peut plus clair.
En effet, cette feuille de route, qui place le volet social en priorité, a été également soulignée par le quotidien Al Massae dans son édition du même jour. “Une feuille de route pour faire face aux dysfonctionnements des programmes sociaux”, titre le quotidien à sa Une. Il s’agit d’une initiative d’urgence dans les domaines de la santé, de l’éducation, de l’Initiative national du développement humain (INDH) et du dialogue social. “J’engage donc le gouvernement à amorcer, dans les plus brefs délais, l’élaboration de telles mesures et à Me tenir périodiquement informé de leur état d’avancement”, a souligné le souverain.
La pertinence de ce programme social a été aussi au centre de la couverture du quotidien Al Ahdath Al Maghribia dans sa livraison du même jour. “Discours du Trône. Le contrat social”, titre le quotidien, en mettant l’accent sur le fait que la réalisation de ces objectifs nécessite “une action collective, planifiée et coordonnée entre les institutions et les divers acteurs, plus particulièrement entre les membres du gouvernement et les partis qui le composent”. À ce propos, rappelle le quotidien, le souverain a mis en garde les différents intervenants dans ce circuit contre toute attente ou laisser aller. “De fait, les affaires des citoyens ne doivent souffrir d’aucun report, ni aucune attente, dans la mesure où elles ne se rattachent pas à une période spécifique”, a dit le souverain, appelant les différents acteurs à agir afin de “dépasser les différends conjoncturels, d’œuvrer à l’amélioration du rendement de l’Administration et de veiller au bon fonctionnement des institutions”. Dans le même sillage, les partis politiques ont été invités à “renouveler leurs méthodes de travail et rénover leurs modes de fonctionnement”.
Le volet social a été aussi au centre du traitement dédié au discours du Trône par le quotidien Akhbar Al Youm dans son édition de ce mardi. “Quelque chose nous manque”, titre le quotidien en se référant au passage dans lequel le souverain a souligné les acquis tout en s’interrogeant sur les attentes du peuple dans ce domaine. “Au cours de deux décennies, les réalisations accomplies par le Maroc et les acquis engrangés en faveur des Marocains, constituent un véritable motif de satisfaction et de fierté. Pourtant, J’ai le sentiment que quelque chose continue à nous faire défaut en matière sociale”, a souligné le souverain.
Donnant la parole à des acteurs politiques, le quotidien résume la feuille de route royale en un recadrage des priorités et actions gouvernementales. Les autres quotidiens nationaux se sont également longuement attardés sur les axes du discours royal, adressé à la Nation à partir de la ville d’Al Hoceima à l’occasion du 19e anniversaire de l’accession du souverain au Trône, soulignant qu’il s’agit d’une véritable feuille de route pour remédier aux dysfonctionnements, améliorer les conditions de vie des Marocains, stimuler l’investissement et poursuivre les chantiers de réforme lancés dans le pays.