"Suite à la rupture par le Royaume du Maroc de ses relations diplomatiques avec la République islamique d’Iran, certains milieux, en mal d’arguments, ont prétendu que le Royaume aurait pris cette décision sous la pression de certains pays", a précisé dans un communiqué le MAECI, qui a apporté les clarifications et précisions suivantes à ce sujet:
- Le Royaume du Maroc a été parmi les rares pays musulmans à rétablir ses relations diplomatiques avec la République islamique d’Iran. En effet, lorsque l’ambassadeur de Sa Majesté le roi a rejoint son poste à Téhéran, en novembre 2016, la crise avec certains pays arabes et occidentaux était déjà à son paroxysme.
- Le Maroc a démontré, dans plusieurs crises régionales et internationales, que ses positions sont prises de manière indépendante. Elles correspondent à ses principes et répondent à ses propres évaluations.
- Le Maroc a présenté des preuves irréfutables et détaillées, y compris à l’Iran, sur le rôle du Hezbollah, avec l’implication de l’ambassade iranienne à Alger, dans des actions de formation militaire, de livraison d’armes et d’entraînement à des opérations de guérillas urbaines. Au lieu de répondre à ces faits, ces milieux cherchent à recourir à des "arguments" sans fondements.
- Poussant l’aberration à son comble, les séparatistes du Polisario sont allés jusqu’à lier la position souveraine marocaine à l’adoption de la dernière résolution du Conseil de sécurité sur le Sahara marocain.
D’abord, les résolutions du Conseil de sécurité adoptées au cours des dernières années ont toutes conforté la position du Maroc et reconnu la prééminence de son Initiative d’autonomie.
De même, la dernière résolution n’a fait que refléter la position de la communauté internationale, qui converge avec celle du Maroc, notamment sur les violations par le Polisario du cessez-le-feu.
D’ailleurs, ce sont les connivences douteuses du Polisario avec certains groupes, notamment terroristes, qui ont poussé la communauté internationale à prendre une position réaliste afin d’éviter toute instabilité régionale.
Enfin, puisque les autres parties se sont félicitées de cette même résolution, qu’ils en appliquent ses principales dispositions, notamment celles leur enjoignant de se retirer de Guerguerate et de Bir Lahlou.
Tout en remerciant les pays qui ont soutenu cette résolution, le Maroc n’y voit aucun lien avec sa décision relative à l’Iran.
- La décision marocaine ne concerne nullement les populations iraniennes et libanaises amies, qui sont étrangères à ce genre d’actions hostiles, prises par le Hezbollah, en connivence avec le Polisario, et sous la bénédiction de l’Iran.