Le Maroc et les Etats-Unis font front commun contre le terrorisme

Agents cagoulés du BCIJ, la brigade spéciale de lutte contre le terrorisme au Maroc. 

Agents cagoulés du BCIJ, la brigade spéciale de lutte contre le terrorisme au Maroc.  . AFP

Revue de presseKiosque360. Le Maroc et les Etats-Unis viennent de lancer conjointement une nouvelle initiative visant à resserrer davantage l’étau autour des terroristes. Cette initiative reflète l’engagement partagé de Rabat et Washington pour combattre ce fléau.

Le 22/10/2018 à 19h05

Agir en amont pour assurer la sécurité en aval. C’est l’objectif de l’initiative que viennent de lancer conjointement le Maroc et les Etats-Unis, pour combattre et vaincre le terrorisme sous toutes ses formes. Selon le quotidien Akhbar Al Yaoum, qui se penche sur ce sujet dans son édition de ce mardi 23 octobre, cette initiative consiste à tenter d'interpeller les terroristes aux frontières, dans les aéroports, les ports et les points de passage frontaliers. Il s'agit de moderniser, pour ce faire, l’échange d'informations, le contrôle avancé et le partage des données entre les Etats, dans le cadre d’une coopération sécuritaire.

Cette initiative a été lancée dans le cadre du Forum mondial de lutte contre le terrorisme (GCTF), au sein duquel le royaume est actif par son apport, son expertise et son savoir-faire dans le domaine. Ce Forum, qui comprend vingt-neuf Etats, vise à renforcer la coopération au niveau bilatéral et multilatéral, en vue de cerner le fléau du terrorisme et de l’attaquer à la racine. C’est dans ce sillage que s’inscrit l’initiative du Maroc et des Etats-Unis, fait remarquer le quotidien. Et de préciser que le ministère américain des Affaires étrangères a affirmé, à ce propos, que la manière la plus efficace d'empêcher le voyage et le déplacement des terroristes résidait dans la mise à jour du fichier des voyageurs.

La coopération, à ce niveau, devrait donc être renforcée par la mise en place de plusieurs cadres d’action communs en matière d’échange d’informations, de sécurité frontalière et de consolidation de la sécurité des infrastructures stratégiques et sensibles.

Par Mohamed Younsi
Le 22/10/2018 à 19h05