Sur hautes instructions du roi Mohammed VI, le ministre des Affaires étrangères et de la coopération s'est rendu, le 14 mars 2016 a New-York, afin de rencontrer le S.G de l’ONU.
Salaheddine Mezouar, affirme un communiqué du ministère des Affaires étrangères, a fait part au S.G de la dénonciation ferme et du rejet total, par le peuple marocain et ses forces vives, de ses propos inadmissibles au sujet de la question du Sahara marocain.
Les autorités marocaines considèrent que de tels agissements sont incompatibles avec les responsabilités et la mission de S.G, ajoute le communiqué du ministère des Affaires étrangères.
Face à cette dérive dangereuse, le Maroc a décidé une réduction significative d'une grande partie de la composante civile et, plus particulièrement, le segment politique de la MINURSO.
Le gouvernement marocain a aussi décidé l'annulation de la contribution volontaire qu'accorde le Maroc au fonctionnement de la MINURSO, ajoute le communiqué.
Par la même occasion, le gouvernement du Maroc a décidé d'examiner les modalités de retrait des contingents marocains engagés dans les opérations de maintien de la paix.
Le Maroc se réserve le droit légitime de recourir a d'autres mesures qu'il pourrait être amené à prendre pour défendre ses intérêts supérieurs, sa souveraineté et son intégrité territoriale
Il a été rappelé au S.G que le terme "occupation" utilisé pour qualifier la présence du Maroc dans son Sahara est une ineptie juridique et une erreur politique grave, selon le communiqué du ministère des Affaires étrangères..
L'emploi de cette référence constitue une insulte au peuple marocain qui a consenti de lourds sacrifices pour recouvrer progressivement son indépendance et défendre son intégrité territoriale.
Le recours au référendum évoqué pour résoudre ce différend régional a été balayé par l'histoire et écarté par le Conseil de sécurité, ajoute le département de Salaheddine Mezouar.
Le ministre a réitéré l'urgence pour le S.G de ne pas verser dans les tentatives dévoilées visant à s'attaquer a l'initiative d'autonomie qui garde toute sa prééminence dans les résolutions du Conseil de sécurité.