Cet éclairage sera installé entre les villes orientales de Saâdia et de Figuig, en parallèle à la clôture de troismètres que le Maroc a édifiée en 2014 sur la frontière maroco-algérienne. Cette clôture métallique est destinée à "freiner le banditisme et la contrebande" et à assurer la sécurité, a indiqué jeudi soir le wali de la région d'Oujda, Mohamed Mihidia, lors d'un débat lié à la lutte contre le terrorisme, diffusé par 2M.
Les intervenants à ce débat ont été unanimes à rappeler que la "coordination sécuritaire de l'Algérie avec le Maroc est très limitée", pour ne pas dire inexistante. A cette occasion, le politologue Abderrahim Slimi a vivement dénoncé l'interprétation erronée qu'à faite l'AFP, dans une dépêche, au sujet du mur de défense érigé par le Maroc dans les années 1980 pour protéger son territoire contre le "banditisme et le terrorisme". L'AFP avait récemment induit en erreur ses abonnés en estimant que ce mur était l'un de ceux au monde qui séparent des territoires. "Le mur a été construit pour protéger la souveraineté du Maroc et son peuple contre la violence et le terrorisme", ont souligné, lors de ce débat télévisé, plusieurs orateurs dont le rédacteur en chef d'Al Ahdath Al Maghribia, Younès Dafkir.
Des chiffres éloquents ont été annoncés lors de ce débat. Exemple: en 2015, le Maroc a démantelé quelque 45 cellules soupçonnées de terrorisme et saisi 171 tonnes de chira dont une partie était destinée à l'Algérie. La vigilance de la DGSN a perrmis à , en outre, le 25 janvier 2015 à ses services d'arrêter à Oujda un ressortissant algérien en possession de 83 kg de produits explosifs et de pistolets, selon un haut officier de la police. La coopération sécuritaire du Maroc avec l'Espagne a été qualifiée d'excellente, selon les intervenants qui ont mis en garde l'Algérie contre la menace planant sur ses frontières du sud et de l'est.
