Dans un communiqué, le ministère de l’Intérieur indique que certains individus ont eu recours, récemment, aux réseaux sociaux et à certains sites électroniques pour porter atteinte à des institutions sécuritaires nationales, en publiant des allégations destinées à induire en erreur l’opinion publique nationale, à nuire à l’image de ces institutions, à sous-évaluer leur action et à semer le doute sur leur rendement.
Allusion est faite aux dernières sorties médiatiques de Mohammed Ziane. Après avoir diffusé un communiqué dans lequel il prétend parler au nom du Bureau politique de son parti, pour appeler à la dissolution de la DGST, il est revenu à la charge dans une longue allocution, dimanche dernier, à l’intention des militants -imaginaires- de sa formation.
Lire aussi : Vidéo. Mohammed Ziane veut élargir les prérogatives de son parti à la surveillance du territoire
Tout en réfutant et dénonçant catégoriquement ces allégations et ces déclarations irresponsables à l'égard d'une institution reconnue pour sa compétence professionnelle et son dévouement au service de la Patrie et des citoyens, le ministère s’étonne du fait que ces déclarations mensongères, qui constituent une diffamation explicite et une atteinte claire aux fonctionnaires de ces institutions et un affront à l'encontre d'une instance réglementée, émanent d’individus supposés faire preuve d'un minimum de responsabilité et d'honnêteté, et affirme se réserver le droit de recourir à la justice à ce sujet.
L'action de toutes les composantes du ministère de l’Intérieur demeure régie par les dispositions constitutionnelles, les chartes internationales et les textes juridiques, avec pour principal objectif de servir l’intérêt général des citoyennes et des citoyens, notamment le respect de leurs droits et libertés, ce qui représente, sans nul doute, une preuve du choix démocratique adopté par le Royaume du Maroc et fondé sur l'obligation pour tous de s'attacher aux principes de l’Etat de droit, que ce soit dans le cadre de l’exercice des droits ou du respect des devoirs, souligne le communiqué.
Les institutions judiciaires de notre pays sont en mesure de garantir tous les droits et libertés individuels et collectifs, aux côtés des institutions constitutionnelles auxquelles le législateur a confié la mission de préserver les droits des citoyens, dans leur relation avec l'administration et la consolidation des principes de justice et d'équité, au lieu de persister dans cette campagne systématique où esprit de responsabilité et objectivité font défaut et qui sous évalue les progrès et les acquis reconnus aux niveaux national et international, conclut le communiqué.