Le quotidien pro-gouvernemental Algérie 1 se rend coupable d'une nouvelle salve de critiques à l'égard du nouvel ambassadeur du royaume du Maroc en Algérie, Lahcen Abdelkhalek, avec un article intitulé "Fugue pas très diplomatique du nouvel ambassadeur du Maroc à Alger".
Allusion est, ici, faite aux racontards selon lesquels le diplomate marocain à peine installé à Alger aurait assisté à la session extraordinaire du parti de l'Istiqlal, consacrée à l'examen de la participation du parti de la Balance au prochain gouvernement Benkirane.
"Le nouvel ambassadeur du Maroc à Alger, qui vient fraîchement de débarquer chez nous a fait une petite fugue à Rabat", tonne le média algérien, sans s'arrêter à ce coup de klaxon dont il se serait bien passé. Lahcen Abdelkhalek est-il assigné à résidence à Alger? N'est-il pas libre de son mouvement, encore que ce mouvement, à l'instar d'ailleurs de tout autre diplomate, est pisté dans ce pays de barbouzes? Quelle mouche a-t-elle donc piqué la feuille de chou algérienne pour fourrer le nez dans ce qui ne la regarde ni de près ni de loin?
Ah, "la chose aurait pu être banale, n’était le fait que ce parti (NDLR: l'Istiqlal) revendique dans son programme ce qu’il appelle la récupération du Sahara oriental, c'est-à-dire: Tindouf, Bechar et El Qnadssa", croit savoir le média algérien.
Voilà ce que cela a donné sous la plume de ce canard: "Lahcen Abdelkhalek risque d’être pire que son prédécesseur le fameux Abdallah Belkziz"!
Maintenant, il va falloir penser quelque chose de la saillie de notre confrère algérien. Or, rien, à part qu'il se mélange les pinceaux au point de confondre le statut de diplomate de Lahcen Abdelkhaled et celui, ancien, de militant du parti de l'Istiqlal qui continue, en effet, de revendiquer la rétrocession par l'Algérie de régions bel et bien marocaines, soit Tindoud, Laknadssa et Béchar, annexées par le colon français en représailles contre le soutien apporté par Mohammed V à la résistance algérienne.
Voilà ce que ne nous dit pas le confrère algérien qui, à l'instar de ses maîtres tapis dans le luxueux Club des Pins à Alger, veut continuer à fuir en avant!
Quant à Lahcen Abdelkhalek, il va concentrer davantage de tirs que son prédécesseur de la part d'une presse qui n'a jamais vraiment porté le Maroc dans son coeur. La dynamique que connaît le royaume sur la scène internationale, africaine notamment, fait enrager d'ailleurs le voisin de l'Est au risque de lui faire perdre la raison.
Jalousie, quand tu les tiens !