Lors d’une réunion consacrée à l’examen et au vote d’un rapport sur la mise en œuvre de la politique étrangère et de sécurité commune (PESC) de l’Union européenne, la commission des Affaires étrangères du Parlement européen a remis les pendules à l’heure en rejetant un texte introduit par un député des Verts qui défend la thèse séparatiste.
Ce nouveau camouflet intervient une semaine après un autre revers essuyé par les adversaires du Maroc et les tenants de la thèse séparatiste soutenus par l’Algérie.
La même commission avait en effet rejeté, lundi dernier, deux amendements introduits sous le forcing de la correspondante d’Alger au Parlement européen, Paloma Lopez Bermejo, au rapport annuel 2015 sur les droits de l'homme et la démocratie dans le monde et la politique de l'Union européenne en la matière.
Ces amendements, qui procèdent des agissements malsains de l’Algérie dans les couloirs du parlement européen, visent à perturber le processus onusien et à saper les efforts de la communauté internationale en faveur d’une solution politique du différend.
Ce nouvel échec s’ajoute à une multitude de déconvenues encaissées ces dernières années par l’Algérie et le Polisario à la faveur de la percée de la diplomatie marocaine en ordre de marche pour contrer les manœuvres des adversaires de l’intégrité territoriale du Royaume.
Le rejet de ces amendements traduit également la doctrine de l’Union européenne quant à la nécessité d’œuvrer pour une solution politique, juste, durable et mutuellement acceptable comme le souhaite la communauté internationale qui juge crédible, sérieuse et réaliste la proposition du Maroc d’octroyer une autonomie élargie au Sahara dans le cadre de la souveraineté marocaine.