Le projet de loi relatif à l'exercice de la médecine, texte qui ouvre le capital des cliniques à des investisseurs non médecins, sera débattu pour la première fois, ce mardi, au sein de la Commission des secteurs sociaux relevant de la Chambre des représentants. Cette loi vise, selon son promoteur, le ministre de la Santé El Houcine Louardi, à rendre ce secteur plus attractif aux investisseurs notamment dans les régions hors de l'axe Rabat/Casablanca/Fès. Il assure que la loi en vigueur actuellement sur l'exercice de la médecine "n'est plus appropriée dans le contexte".
Néanmoins, des patrons de cliniques rejettent certaines dispositions de ce texte, estimant que le nouveau projet de loi souffre de l'absence d'une carte sanitaire du pays. "Il y a le risque que les futurs investissements ne soient réalisés que dans les principals villes du royaume", regrette le docteur Mohamed Zidouh, un expert en la matière. Avant d'être adopté, ce texte a encore un long chemin à faire au Parlement.