Lors d’une réunion de concertation présidée par les secrétaires généraux du PJD et du MP, respectivement Abdelilah Benkirane et Mohand Laenser, les deux formations ont convenu de renforcer tous les mécanismes de concertation pour donner corps aux acquis de l’expérience gouvernementale actuelle, poursuivre l’édification démocratique et suivre l’exécution des chantiers de réformes lancés par le roi Mohammed VI.
Les deux partis se sont félicités de la performance positive de l’Exécutif et des résultats concrets réalisés dans les domaines politique, économique et social, soutenant que cette expérience constitue un modèle tangible des possibilités qu’offre l’action commune, en vue de conforter l’édifice démocratique et la réforme économique et sociale, malgré la différence des référentiels idéologiques sur certaines questions.
Ils ont aussi convenu de poursuivre la vigilance et la mobilisation pour la défense de l’intégrité territoriale du royaume, faisant part de leur disposition à relever les défis pour lesquels le peuple marocain s’est engagé derrière le roi Mohammed VI.
A l’issue de cette rencontre, Benkirane a déclaré à la presse que les deux formations sont liées par des liens distingués et très étroits, assurant qu’en quatre ans, «aucun clash n’a eu lieu entre les deux partis et même s’il en a existé, il demeure limité du fait qu’il émane de personnes et non des deux partis».
Il a relevé que cette rencontre du Secrétariat général du PJD et du Bureau politique du MP est l’occasion d’étoffer échange et concertation dans la perspective des prochaines législatives, de défendre de manière commune le bilan des réalisations de l’Exécutif et de renouveler la confiance des électeurs.
Dans une déclaration similaire, Laenser a estimé que les raisons ayant amené son parti à rejoindre la majorité sont toujours de mise «et c’est pourquoi rien n’incite le MP à changer sa décision de participer à la réforme qui sert le pays».
Et de poursuivre que «ce qui nous unit avec le PJD et les autres composantes de la majorité, aux côtés des formations politiques de bonnes intentions, n’est autre que la réforme. Et nous allons défendre ce bilan lors des prochaines échéances».