Les militants du Parti de la justice et du développement (PJD) et ses leaders se retrouveront, ce samedi dans la région de Rabat, pour débattre de leurs divergences, s’exprimer sur la situation politique générale dans le pays et dans le monde, discuter de certaines positions du parti, sa ligne politique, ses engagements et ses positionnements. Tout cela est enrobé dans un dialogue national interne qui démarre sans la présence de l’ancien secrétaire général du parti, Abdelilah Benkirane, rapporte le quotidien Akhbar Al Youm dans son édition du week-end des 30 juin et 1er juillet.
A ce propos, les sources du quotidien font savoir que l’actuel secrétaire général du parti, Saâd-Eddine El Othmani, table sur ce dialogue qui se déroulera à huis-clos pour harmoniser le parti, rapprocher les différentes positions entre leaders, députés et ministres, apaiser les tensions et baliser la voie à plus d’unité dans cette formation politique fortement secouée par des divergences entre clans.
Toutefois, font remarquer les mêmes sources, la mission de Saâd-Eddine El Othmani ne semble pas facile à accomplir. Des voix s’élèvent déjà pour demander l’appel à une session du conseil national du parti qui demeure l’instance habilitée à débattre des questions politiques nationales, régionales et internationales ainsi qu’organisationnelles et partisanes.
Dans une déclaration au quotidien, Souleimane El Amrani a fait savoir que la séance inaugurale sera diffusée sur le site du parti tandis que le reste des travaux se déroulera à huis-clos. S’agissant des critiques, El Amrani a affirmé que le parti avait choisi, lors de son huitième congrès, cette formule de débat, précisant que les 109 membres, qui seront présents lors de cette étape de dialogue, ont été choisis en toute transparence.
