Dans son dernier rapport sur le Sahara marocain, le secrétaire général de l’ONU a mis fin à la controverse provoquée au sein de la quatrième commission de l’Assemblé générale de l’ONU sur la représentativité de la république fantoche de Tindouf. Le quotidien Al Ahdath Al Maghribia rapporte, dans son édition du jeudi 14 octobre, qu’Antonio Guterres a explicitement déclaré que le Polisario ne disposait d’aucun statut juridique auprès des Nations Unies. En réalité ce constat n’est pas nouveau puisque tous les rapports de l’ONU désignent le Polisario comme «un représentant à New York», mais jamais comme «un représentant à l’ONU».
Cette déclaration a déstabilisé les séparatistes et leurs commanditaires algériens qui ont essayé de couvrir leur déconvenue en créant un véritable tintamarre autour d'une hypothétique «fête de la journée de l’unité». Mais on ne peut cacher le soleil avec un tamis, et le Polisario ne bénéficiera jamais d’un statut juridique, voire politique. Le droit international exige qu’il faut être un État, normalement constitué, pour prétendre à devenir membre d’une organisation mondiale composée de pays membres. Ainsi, dans ce genre de forum international, il n’y a pas de place pour des groupes séparatistes armés.
Le quotidien Al Ahdath Al Maghribia rapporte qu’à chaque fois que le mensonge de la représentativité du Polisario est mise à nu, la diplomatie algérienne déploie tout son arsenal pour essayer de minimiser l'impact de sa défaite. Mais, cette fois-ci, la pilule a été amère puisque c’est le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, qui a dénoncé la propagande mensongère de l’Algérie. Lors des travaux de la quatrième commission de l’Assemblée générale de l'ONU, le représentant du Polisario a été enregistré sur la liste des intervenants dans l’affaire du Sahara marocain.
Les observateurs ont pu constater que le dénommé Sidi Omar était intervenu en tant que représentant du Polisario et non comme un prétendu ambassadeur la fantomatique «RASD». Il faut rappeler que le dénommé Mohamed Amar avait adressé aux membres du Conseil de sécurité une lettre dans laquelle il affirme que le centre du Polisario à l’ONU est édifié sur des bases juridiques solides. Le polisarien tentait alors, vainement, de démentir les propos de l'ambassadeur marocain, devant le comité spécial des 24, quant au caractère juridique de la question du Sahara marocain reconnu, d’ailleurs, par la communauté internationale.