Le front polisario rameute une nouvelle fois ses bulles associatives et leurs soutiens français très intéressés pour battre le pavé à la Place de la République, Paris, ce mardi 9 décembre, à six jours de la tenue d’un 15è congrès très contesté et sans nul enjeu, exception faite de la reconduction de la Mafia de Rabouni, à sa tête le tortionnaire Brahim Ghali.
«Libération des détenus sahraouis», «arrêt des entraves du gouvernement français à la décolonisation du Sahara», «mise en place d’un mécanisme international pour la surveillance du respect des droits de l’homme au Sahara occidental», «interdiction du pillage des ressources naturelles du Sahara occidental»… autant de slogans usés, de surcroît ridicules, que les sit-inneurs pro-séparatistes se préparent à servir une nouvelle fois lors de la parade de la farce prévue ce mardi, entre 15 heures et 18 heures.
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Du haut de quelle "logique" le front du Mal, champion toutes catégories des violations humanitaires, peut-il alors se dresser en défenseur du "respect des droits de l’Homme", ceux-là mêmes qu’il adore abhorrer et fouler systématiquement aux pieds. Arrestations abusives, détentions arbitraires, pratique de toutes les formes de torture contre les opposants, détournement des aides humanitaires … Autant de taches noires donc au passif de ce front de la honte, en proie actuellement à une révolte inédite à l’intérieur des camps, où il tente toutefois (et en vain) de faire avaler à la population séquestrée la couleuvre d’un congrès concocté dans les couloirs feutrés du renseignement militaire algérien.