Le PPS répond avec "sagesse et courage"

Nabil Benabdellah, secrétaire général du Parti du progrès et du socialisme.

Nabil Benabdellah, secrétaire général du Parti du progrès et du socialisme. . DR

Revue de presseKiosque360. Le PPS a bien négocié le virage de la crise provoquée par le recadrage royal de son secrétaire général. Il a agi avec sagesse,réitérant ses positions sans manquer de respect au souverain ni tomber dans le ridicule, estime l'éditorialiste d'Akhbar Al Yaoum.

Le 15/09/2016 à 20h58

C’est avec «sagesse, sérénité, loyauté et courage» que le Parti du Progrès et du Socialisme (PPS) a géré la crise provoquée par le recadrage royal, au ton très critique, de son secrétaire général, Mohamed Nabil Benabdellah.Ainsi, «au lieu de pratiquer la politique de l'autruche ou de se confondre en excuses précipitées, comme l’avaient d’ailleurs fait d’autres formations politiques, le PPS a opté pour la réaction écrite, sans franchir les limites protocolaires ou manquer de respect au souverain», affirme l’éditorialiste d’Akhbar Al Yaoum, Taoufik Bouaachrine.Et de souligner que le Bureau politique du Parti du Livre n’a pas abandonné «son droit de clarifier ses positions à propos de la compétition démocratique entre les différentes composantes de la scène politique».

De même, «le PPS est resté fidèle à ses engagements politiques en tant que formation politique unie autour de sa Direction et de son secrétaire général, rappelant son histoire, son combat et ses positions vis-à-vis de l’institution monarchique, symbole de la Nation et garante de sa stabilité», ajoute l’éditorialiste dans l’édition d’Akhbar Al Yaoum de ce vendredi 16 septembre. Il s’agit d’un communiqué «bien ficelé et montrant la maturité politique acquise par le Parti durant plus d’un demi-siècle», fait-il encore remarquer. Et de préciser que la réaction du PPS est la deuxième du genre, depuis le début du règne de Mohammed VI, après celle de l’Union socialiste des forces populaires (USFP) en 2002.

A cette époque, rappelle l’éditorialiste réputé proche de certains membres de la Direction du PJD, notamment son secrétaire général, le Parti de la Rose avait protesté, par écrit, contre la nomination du technocrate Driss Jettou en tant que Premier ministre, alors que l’USFP était arrivée en tête des élections législatives. Et, écrit le directeur de la publication, telle est la transparence demandée dans le dialogue entre les partis politiques et l’institution monarchique.

Taoukik Bouaachrine ouvre d'ailleurs l’édition du journal de ce vendredi par un autre article consacré au même évènement, titré "Réplique courageuse" et illustré d'une photo du conseiller royal, Fouad Ali El Himma, et du secrétaire général du PPS, Mohamed Nabil Benabdallah.

Par Mohamed Younsi
Le 15/09/2016 à 20h58