La réunion, à laquelle ont pris part plusieurs ministres ainsi que les membres du Conseil d'administration de la CGEM, a également été l'occasion d'examiner les diverses recommandations qu'a présentées la CGEM au profit des entreprises marocaines, a indiqué à le360 une source officielle. Il s'agit de la première rencontre du genre qu'ouvre le gouvernement avec la CGEM depuis la formation du gouvernement d'El Othmani en avril dernier.
Selon un communiqué de la CGEM, la réunion s’est inscrite dans le cadre de "la plateforme de travail CGEM-Gouvernement". Elle a essentiellement porté "sur les moyens de dynamiser la croissance à travers la relance de l’investissement créateur de valeur ajoutée locale et d’emplois".
En outre, ajoute le communiqué, "plusieurs axes de travail considérés comme prioritaires ont été abordés". Il s’agit notamment de "la problématique des arriérés de l’Etat et des délais de paiement, la fiscalité, l’efficience de la commande publique, la réglementation du droit de grève et la réforme du Code du travail".
Les autres volets concernaient "la formation professionnelle, la relation entre l’entreprise et l’administration et l’intégration de l’informel", ce dernier point pénalisant gravement les entreprises du pays.
A l’issue de cette rencontre, les deux parties ont convenu de mettre en place, dans un délai très court, dans le cadre de la plateforme CGEM-Gouvernement, des commissions techniques qui présenteront leurs recommandations concernant les sujets susmentionnés.
Par ailleurs, la Confédération a réitéré sa conviction qu’une concertation étroite et un partenariat public-privé sincère et fort étaient nécessaires pour développer un tissu industriel national durable.
Les responsables gouvernementaux ayant assisté à cette réunion sont Mustapha Ramid, ministre d’Etat chargé des droits de l’Homme; Lahcen Daoudi, ministre des Affaires générales et de la bonne gouvernance; Mohamed Boussaid, ministre de l’Economie et des finances; Mohamed Hassad, ministre de l’Education nationale; Moulay Hafid Elalamy, ministre de l’Industrie, du commerce, de l’investissement et de l’économie numérique; Mohamed Yatim, ministre de l’Emploi et Larbi Bencheikh, secrétaire d’Etat en charge de la Formation professionnelle.