Le RNI dément tout désaccord entre Akhannouch et Elalamy

DR

Revue de presseKiosque360. Du rififi au sein du gouvernement entre des ministres du parti de la colombe? Pour séparer le faux du vrai, la rumeur est partie des "milices électroniques" du PJD, avant d’être formellement démentie par le Rassemblement national des indépendants.

Le 23/12/2018 à 22h14

Démissions en cascade de militants et prises de bec entre ses différents ministres au sein du gouvernement, telle est l’image que les brigades électroniques du PJD tentent de donner de leur allié gouvernemental et non moins «ennemi juré», le Rassemblement national des indépendants.

Selon le quotidien Assabah de ce lundi 24 décembre, Aziz Akhannouch, président du RNI, ministre de l’Agriculture, de la pêche maritime, du développement rural et des eaux et forêts, et Moulay Hafid Elalamy, membre du bureau politique du RNI et ministre de l'Industrie, du commerce, de l'investissement et de l'économie numérique, ont été les premiers surpris par la rumeur qui voudrait qu’une guéguerre larvée sourde entre les deux hommes. Pour étayer ces bisbilles entre les deux ministres du RNI, les «chevaliers» du parti de la lampe ont avancé que la récente colère royale contre MHE lui aurait également attiré des remontrances de la part de son boss au sein du parti bleu-blanc.

Une source du RNI, qui s’est confiée à Assabah, a expliqué ces attaques du PJD par les récentes victoires remportées lors des récentes et différentes élections partielles, «victoire qui ont prouvé le dynamisme et la montée en puissance» du parti de la colombe. Pour cette source, ces attaques du PJD visent également à minimiser les «grandes réalisations opérées sous la houlette des ministres du RNI». D’ailleurs, Assabah a tissé des lauriers à Elalamy et s’est lancé dans un décompte de ce qu’il appelle les «excellents résultats» réalisés par son département. Il aurait même, selon le journal arabophone, «fait mieux que le secteur des phosphates en affichant des chiffres records dans le secteur automobile par exemple».

Pour sa part, et apportant de l’eau au moulin de ses troupes, le SG du PJD, Saâd-Eddine El Othmani, a lui aussi lancé une pique au RNI. En réponse aux «réalisations du Plan Maroc vert» attribuées à Akhannouch, le chef du gouvernement a balayé d’un revers de la main l’existence d’un «super ministre» au sein de la coalition qu’il dirige. Et tant pis pour la cohésion gouvernementale!

Par Mohamed Deychillaoui
Le 23/12/2018 à 22h14