Le souverain a ainsi reçu, lit-on dans ce communiqué, les résultats de cette consultation lors d'une audience accordée à Mustapha Ramid, ministre de la Justice et des Libertés, Ahmed Toufiq, ministre des Affaires islamiques, et Driss El Yazami, président du Conseil national des Droits de l'Homme (CNDH).
Les différentes consultations, selon le communiqué, "ont montré que l'écrasante majorité des acteurs concernés penche pour la criminalisation de l'avortement illégal, à l'exception de quelques cas de force majeure".
"Le roi, a-t-on ajouté, a donné ses instructions pour traduire les conclusions de ces consultations en un projet de dispositions juridiques dont le but consiste à inclure ces conclusions dans le Code pénal et les soumettre à la procédure d'adoption et ce, dans le cadre du respect des préceptes de la sainte religion islamique".