Le roi ne fait pas le pont

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Mohammed VI inaugure, au deuxième jour de l’Aïd al-Fitr, le plus long pont à haubans en Afrique au beau milieu de la toute nouvelle autoroute de contournement de Rabat. Un nouveau record s’ajoute à l’actif de ce Maroc transformé en chantier à ciel ouvert par un roi qui ne chôme jamais.

Le 07/07/2016 à 18h11

Le roi ne fait pas le pont, il en construit. Preuve en est que, au deuxième jour de l’Aïd El-Fitr, et après un Ramadan plutôt studieux, le souverain inaugure, tenez-vous bien!, le plus long et beau pont à haubans en Afrique sur la toute nouvelle autoroute de contournement de Rabat reliant le nord au sud et l’est à l’ouest du royaume.

Ce nouveau pont baptisé du nom «Mohammed VI» constitue une pierre angulaire du plus performant réseau autoroutier d’Afrique et traduit la hargne dont le souverain n’a eu de cesse de démontrer, en véritable maître d’œuvre, pour hisser le royaume au rang des nations les plus développées. 

Aux slogans creux et clinquants de nombre de chefs d’Etat, proches ou lointains, le roi préfère l’action incarnant, à juste titre, le titre du «roi debout» ou du «roi des chantiers». En effet, il ne se passe pas un jour sans que le souverain donne la pleine mesure de cette dynamique soutenue qui vaut au pays, 17 ans maintenant après l’accession de Mohammed VI au Trône, ce statut enviable d’un «immense chantier à ciel ouvert» où les pelleteuses fonctionnent à plein régime, à la faveur de ce «moroccan dream» qui anime tout citoyen marocain, de Tanger à Lagouira. 

Ce chef-d’œuvre architectural qui vient d’être inauguré aujourd’hui par le roi Mohammed VI n’est pas le fruit d’une circonstance, il participe d’une vision et d’une volonté de traduire dans les faits cette ambition commune de faire du Maroc «le plus beau pays du monde». Pas plus tard que le 14 juin dernier, le souverain s’est déplacé sur le chantier de restauration de l’ancienne médina de Fès, classée par l’Unesco patrimoine mondial de l’Humanité. Est-ce un hasard si Fès figure aujourd’hui au Top 20 des sites les plus beaux du monde?

Et qu’en dire de Tanger, Casablanca, Rabat, entre autres joyaux architecturaux, où se tutoient tradition et modernité, dans un mariage que peu de pays comme le Maroc ont jusqu’ici réussi. Et c’est tout à l’honneur du «Citizen King».

Par Ziad Alami
Le 07/07/2016 à 18h11