Dans le communiqué final sanctionnant cette réunion, dans laquelle le Maroc était représenté par le ministre des Affaires Etrangères, de la Coopération Africaine et des Marocains Résidant à l'Etranger, Nasser Bourita, la résilience du peuple palestinien et de ses institutions dans le défense d'Al-Qods et ses Lieux Saints, en l'occurrence la mosquée Al Aqsa, a été mise en avant au même titre que le droit des Palestiniens à jouir de leur liberté et d'instaurer un Etat palestinien indépendant dans les frontières de 1967 avec comme capitale Al Qods-Est sur la base de deux Etats conformément aux résolutions internationales, à l'Initiative de paix arabe et aux références adoptées.
Le communiqué a également souligné la nécessité pour Israël de mettre fin à ses pratiques d'escalade et d'agressions dans tous les territoires palestiniens occupés, de lever le siège imposé à la bande de Gaza et de mettre fin à toutes les mesures qui portent atteinte à la sécurité et la paix et compromettent la solution à deux États et les chances de parvenir à une paix juste et globale, qui demeure un choix stratégique arabe et une nécessité régionale et internationale.
La réunion a mis en garde contre les conséquences de l'absence persistante de perspectives politiques et contre les pressions économiques sur le peuple palestinien et l'Autorité nationale palestinienne, tout en appelant à intensifier les efforts régionaux et internationaux pour rétablir et maintenir la paix et relancer des actions de négociations sérieuses et efficaces à même de rétablir la confiance dans le processus de paix et dans une solution consensuelle de nature à mettre fin au conflit et parvenir à une paix juste et globale. Le communiqué a exprimé également le rejet de toutes les pratiques israéliennes illégales visant à modifier le statut juridique et historique dans la sainte mosquée Al-Aqsa et toute tentative d'imposer sa division temporelle et spatiale, et la condamnation de ces pratiques comme une violation flagrante du droit international et de la responsabilité d'Israël en tant que puissance occupante.
Les participants à cette réunion ont appelé Israël à respecter la statut historique et juridique d'Al Haram Al Qodsi Acharif (mont du Temple) et à revenir à ce qu'il était avant l'an 2000, et d'une manière qui garantit le respect du fait que la mosquée Al-Aqsa, avec une superficie de 144 dunums, est un lieu de culte réservé aux musulmans, et la visite des non-musulmans est organisée par le département des waqfs islamiques relevant du ministère jordanien des Waqfs et des Lieux saints musulmans en sa qualité d'autorité ayant compétence exclusive pour gérer toutes les affaires d'Al Haram et en réglementer l'accès.
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La réunion a examiné les derniers développements sur la scène palestinienne, les moyens de réduire l'escalade actuelle à Al-Qods et dans les cours de la mosquée bénie d'Al-Aqsa, ainsi que les répercussions et les confrontations entre les deux parties palestinienne et israélienne qui ont résulté de ces développements.
Les discussions ont porté également sur les moyens de mettre fin à toutes les pratiques ciblant l'identité arabo-islamique et chrétienne de la ville d’Al-Qods.
Le comité compte parmi ses membres outre le Royaume du Maroc, le Royaume d'Arabie Saoudite, le Royaume de Jordanie, l'Etat de Palestine, le Qatar, l'Egypte, la Tunisie en sa qualité de président du Sommet arabe, et l'Algérie. Les Emirats arabes unis, en tant qu'Etat arabe membre du Conseil de sécurité, et le Secrétaire général de la Ligue des Etats arabes participeront également à la réunion.
Cette réunion est la quatrième du comité formé par le Conseil ministériel de la Ligue arabe l'an dernier, et sa dernière réunion s'est tenue au Caire en septembre dernier en marge des travaux de la 157e session ordinaire du Conseil de la Ligue des Etats arabes au niveau ministériel.