"Nous saluons les résultats de la 22e Conférence des parties à la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (COP22) à Marrakech", précise la déclaration finale de ce Sommet qui s'est tenu les 26 et 27 novembre.
Les chefs d’Etats et de gouvernements, qui ont participé au Sommet, se sont également félicités de la dimension africaine de cette manifestation planétaire, "sa démarche inclusive et son articulation entre les Objectifs de développement durable (ODD) et la lutte contre les changements climatiques".
Selon la déclaration, cette conférence onusienne a "permis de faire avancer le processus de mise en oeuvre de l’Accord de Paris et l’application des décisions afférentes".
Tout en saluant le rôle joué par la francophonie et appelant l’OIF à poursuivre son accompagnement à la dynamique enclenchée, les participants ont exprimé leur détermination à prendre les mesures nécessaires pour convertir les engagements de l’Accord de Paris en actions concrètes.
Le sommet a souligné l’importance de rehausser progressivement le niveau d’ambition des parties et d’encourager, par des programmes de soutien, de recherche et d’investissement, l’accès au développement équitable et durable, fondé sur une économie qui privilégie un usage rationnel des ressources naturelles, le recyclage et la promotion des énergies durables et renouvelables.
Il a également exprimé le soutien aux initiatives visant à encourager la publication, d’ici à 2020, des stratégies nationales de développement sobre en carbone et à favoriser l’accès à l’énergie durable pour tous, à l’exemple de celles mises en œuvre pour le développement des énergies durables en Afrique.
Les chefs d’Etats et de gouvernements ont également confirmé l’appui à l’opérationnalisation complète du Fonds vert pour le climat, afin de soutenir des projets concrets d’atténuation et d’adaptation, et de renforcer les capacités des pays francophones pour assurer une utilisation pérenne des fonds.
Le 16e Sommet de la francophonie avait pour le thème et intitulé "Croissance partagée et développement responsable : les conditions de la stabilité du monde et de l’espace francophone"