Législatives 2016: faut-il légaliser les sondages?

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Revue de presseKiosque360. Faut-il légaliser les sondages d'opinion sur des questions politiques, en période électorale, sachant que certains partis politiques sont décriés pour leur déficit en matière de démocratie interne et pour leurs difficultés à mobiliser les troupes?

Le 22/05/2016 à 23h32

La question de "la légalisation des sondages d'opinion" vient d'être soulevée par Al Akhbar qui rappelle, dans son édition de ce lundi 23 mai, que le Maroc est engagé dans un processus électoral qui s'achèvera, le 7 octobre 2016, par les élections législatives. Le quotidien arabophone, connu pour ses prises de positions critiques à l'égard du gouvernement, nous apprend ainsi que "l'Exécutif refuse de légaliser les sondages". Et le quotidien de reprocher à l'équipe gouvernementale d'Abdelilah Benkirane d'avoir rejeté une "proposition de loi" de l'Istiqlal, destinée à les autoriser.

Contactée par Le360, une source parlementaire a tenu à rectifier deux erreurs majeures d'Al Akhbar. La première étant que la proposition de l'Istiqlal ne date pas d'hier et n'est plus d'actualité. La seconde concerne le principe selon lequel le rejet d'une loi ou d'une proposition de loi n'est pas du ressort de l'Exécutif mais de l'instance législative qu'est le Parlement, avec ses deux Chambres.

Le point de vue d'Al Akhbar va dans le sens d'un "soutien" en faveur de la pratique des sondages, estimant qu'il s'agit là d'"une mesure efficace permettant à la société d'exprimer des opinions, notamment politiques, et ce dans le cadre d'un nouvel ordre mondial". Evoquant plusieurs pays occidentaux où la pratique du sondage est courante, le quotidien y voit le signe d'une maturité politique. Le journal rappelle, en outre, que cette ancienne "proposition de loi istiqlalienne" préconisait la création d'une instance spécialisée chargée de la réalisation des sondages.

Par Mohamed Chakir Alaoui
Le 22/05/2016 à 23h32