Sa dernière sortie a été pour dire que Aicha Ech-chenna, militante respectable et respectée par tous les Marocains, était «l’icône de la débauche» pour son engagement en faveur des mères célibataires.
Ce vendredi matin, le cheikh Hammad Kabbadj, bras droit du tristement célèbre Mohamed Maghraoui, a été notifié qu’il n’est pas éligible.
Le représentant de l’autorité locale à Hay Mohammadi à Marrakech, lui a remis un document du Wali lui signifiant qu’il ne pouvait pas se présenter au prochain scrutin suite à une enquête administrative qui a conclu que le jeune cheikh (il est né en 1977) avait multiplié les sorties et les déclarations contre les principes et les valeurs de la démocratie, de la pluralité et de la tolérance.
Un coup dur pour le parti islamiste qui n’a pas hésité à recourir à des profils salafistes connus pour leurs positions radicales comme Hammad Kabbadj.
Ce dernier a d’ailleurs adressé une lettre au roi sur sa page Facebook officielle et demandé à ses parrains du PJD de s’abstenir de toute réaction.
Hammad Kabbadj, grand ami des PJDistes et surtout de Habib Choubani, a toutefois une voie de recours: la justice administrative.