Devant des militants venus assister aux travaux du comité central, le secrétaire général du PPS, Nabil Benabdellah, a souligné samedi la vitalité actuelle de sa formation politique. Il s’est félicité de l’attractivité croissante de sa formation, révélant que le parti enregistre désormais un flux régulier d’environ 800 nouveaux adhérents chaque mois. Il a appelé les militants à une mobilisation générale, insistant sur le rôle stratégique des antennes régionales du parti pour préparer le rendez-vous électoral de 2026.
«J’appelle les structures du parti et les militants à se mobiliser pour porter le PPS aux premiers rangs des élections et pour barrer la route aux tricheurs», a martelé Nabil Benabdallah, tout en s’interrogeant sur l’absence de communication officielle sur le scrutin de septembre 2026. Il a ensuite exhorté la jeunesse à se manifester dès l’ouverture des listes électorales en avril prochain.
«Au Maroc, 20 millions de personnes ne votent pas. Si nous arrivons à convaincre 5 millions d’entre elles d’aller voter, nous éliminerions le vainqueur de 2021. Un faible taux de participation favorise les adversaires», a-t-il lancé sous les applaudissements nourris de l’assistance.
L’orateur a saisi cette opportunité pour lancer une nouvelle offensive contre le gouvernement d’Aziz Akhannouch, dont le bilan est jugé «insuffisant». Ce gouvernement «a échoué» dans de nombreux domaines, citant «la non généralisation de la protection sociale, le pouvoir d’achat, la santé, l’emploi et l’éducation sociale. Huit millions de personnes n’ont aucune assurance maladie. Il est temps que ce gouvernement parte et qu’il ne revienne plus», a conclu le numéro un du PPS, en appelant la gauche marocaine à faire des efforts pour souder les rangs lors des prochaines élections.








