Donné favori depuis le 1er tour où il a largement devancé sa rivale de LREM, le candidat de la gauche a réussi à convaincre en proposant un changement effectif et immédiat au lieu de la continuité dans le changement.
Karim Ben Cheikh a donc confirmé ce lundi 20 juin dans un tweet son l’élection, en remerciant l’ensemble des électeurs qui lui ont accordé leur confiance pour siéger au sein de l’Assemblée nationale.
«Vous avez exprimé un choix clair pour la justice sociale et la défense de nos services publics. Dès demain, je serai votre voix à l’Assemblée nationale», a écrit Karim Ben Cheikh depuis Rabat, où le nouveau député de la 9e circonscription des Français de l'étranger a passé le plus clair de sa carrière diplomatique.
L’entourage d’Elisabeth Moreno, interrogé par Le360, a concédé sa défaite. Karim Ben Cheikh a été investi par «la Nouvelle union populaire écologique et sociale», menée par Jean-Luc Mélenchon.
Le second tour des élections législatives, hier, dimanche, s'est soldé selon les éditorialistes par une «gifle» ou une «claque» pour le président français Emmanuel Macron, dont la coalition ne conserve que 245 sièges sur 577 à l'Assemblée nationale, loin de la majorité absolue de 289.
Le vote a surtout été marqué par la percée sans précédent de l'extrême-droite de Marine Le Pen, son adversaire du second tour de la présidentielle, avec 89 députés et le regain de la coalition de gauche emmenée par le tribun de la gauche radicale Jean-Luc Mélenchon, qui a fait élire 131 députés.
Mais le parti de la droite classique, Les Républicains (LR), a résisté, avec 61 députés, qui pourraient se retrouver en position d'arbitre, et auxquels le camp présidentiel a tendu la main dès dimanche soir.