Législatives: guerre larvée entre le PJD et le ministère de l’Intérieur

Mehdy-Le360

Revue de presseKiosque360. Des leaders du Parti de la Justice et du Développement (PJD) montent déjà au créneau pour dénoncer des interventions de nature à perturber les prochaines élections législatives. Parmi elles, la probable radiation des inscrits massivement et collectivement par voie électronique.

Le 22/07/2016 à 22h01

Alors que les lois devant régir les prochaines élections législatives sont votées au Parlement, des leaders du Parti de la justice et du Développement (PJD), qui conduit pourtant la majorité gouvernementale, commencent déjà à émettre des doutes quant au prochain rendez-vous électoral.

Ainsi, une guerre, qui ne dit pas son nom, semble se dessiner entre le PJD et le ministère de l’Intérieur. En effet, la dernière sortie de l’ancien secrétaire général du syndicat du PJD, Mohamed Yatim montre bien que la trêve entre le ministère de l’Intérieur et le Parti de la Lampe s’est achevée, rapporte le quotidien Assabah dans son édition de ce week-end 23 et 24 juillet.

Car le leader du PJD est allé jusqu’à «dénoncer des pressions qui s’exercent sur le ministère de l’Intérieur en vue d’anéantir les travaux effectués à des niveaux différents par les partis politiques pour sensibiliser les citoyennes et les citoyens pour s’inscrire sur les listes électorales générales».

Et d’ajouter que l’ancien dirigeant syndicaliste a également accusé des parties d’exercer «des pressions sur l’Intérieur pour porter des plaintes contre des présidents de communes urbaines et des acteurs politiques qui avaient dénoncé l’asservissement “Attahakoum” lors des débats politiques ou intellectuels».

Le Leader du PJD fait allusion à la probable radiation, par le ministère de l’Intérieur, des inscriptions massives effectuées collectivement par voie électronique sur les listes électorales générales lors des élections communales et régionales du 4 septembre.

Dans le même sillage, Yatim s’interroge sur «ces parties qui manœuvrent contre le PJD et diabolisent son secrétaire général, Abdelilah Benkirane, en l’accusant d’avoir mis en doute des institutions du pays».

Par Amyne Asmlal
Le 22/07/2016 à 22h01