Déjà miné par des dissensions internes, le parti de Abderrahim Bouabid est à nouveau confronté à des problèmes d’ordre organisationnel. Et Driss Lachgar, premier secrétaire de l’USFP, a beau tenter de conjurer le sort, il ne peut que constater, impuissant, les dégâts au sein de son parti.
Dernier épisode d’un feuilleton interminable de querelles intestines, la désignation de la tête de liste à Agadir en perspective des prochaines élections législatives (7 octobre). «Neuf militants ont déposé leur candidature pour être tête de liste de l’USFP, mais aucun d’eux ne fait l’unanimité», souligne Al Massae dans son édition de ce week-end des 30 et 31 juillet.
Le secrétariat régional du parti à Agadir est plus que jamais divisé. «Driss Lachgar s’est rendu dans la capitale du Souss. Il a essayé de trouver un terrain d’entente entre les militants de son parti, mais en vain», souligne le quotidien arabophone qui avance que cet état de fait ne fait que corroborer le malaise que vit l’USFP depuis belle lurette.
Pis, une réunion tenue par Lachagr avec certains militants mécontents a accentué les dissensions au sein du parti. D’aucuns considèrent qu’il continue à mener ses démarches visant à diviser les membres de la famille ittihadie, comme cela a été le cas lors des élections communales de 2015.
Par ailleurs, à en croire Al Massae, face à l’absence de consensus, le premier secrétaire de l’USFP pourrait désigner son propre candidat. Auquel cas, le parti risque d’en pâtir, mettent en garde d’anciens leaders USFpéistes. Mais il est certain que, entre les neuf postulants, il est quasi impossible d’en trouver un qui fasse l’unanimité. Une grande crise se profile à l’horizon.