Le programme présenté par Saâd-Eddine El Othmani, nouveau chef de gouvernement désigné, se base sur cinq points: soutenir le choix démocratique, renforcer le projet des régions avancées, assainir l'administration, développer le modèle économique du Maroc, promouvoir l'emploi et la cohésion sociale et consolider le rayonnement du Maroc à l'échelle internationale.
Les droits des femmes, la lutte contre toute forme de discrimination et les violences auxquelles elles font face figurent aussi dans le programme socio-économique.
Toujours, selon El Othmani, l'enseignement, l'amazigh et la justice constituent des priorités gouvernementales.
«Le renforcement du rôle de la presse et des journalistes compte parmi nos préoccupations», a-t-il encore déclaré. Il a insisté sur le contexte particulier et les défis qui attendent son gouvernement.
Le gouvernement s'engage, selon lui, à «consolider les acquis en veillant sur la séparation des pouvoirs».
«Nous exprimons ici la volonté unanime pour consolider le modèle marocain et renforcer son rayonnement notamment au niveau de la région musulmane», a-t-il dit. «Le Maroc est fort par sa monarchie constitutionnelle, la promotion de sa démocratie et son attachement à l'ouverture», a-t-il ajouté.
L'Exécutif renouvelle aussi «son attachement aux grandes causes notamment celles de la cohabitation, de la religion musulmane et celle du Sahara marocain et la défense de son intégrité territoriale».
Saâd-Eddine El Othmani a salué les efforts menés par le roi Mohammed VI, notamment pour l'intérêt que le roi accorde à la défense de l'intégrité territoriale du Maroc.
«Le gouvernement veillera à fournir à l’armée, aux services de sécurité et à la gendarmerie royale toute l'assistance nécessaire pour assurer leurs devoirs», a-t-il poursuivi.
Pour sa part, Habib El Malki, président de la Chambre des représentants, a convié l’ensemble des députés, le 24 avril prochain à 13 heures, à une séance destinée à entamer le débat sur le programme socio-économique gouvernemental d’El Othmani. Il se fonde ainsi sur l’article 88 de la Constitution et la disposition 176 du règlement intérieur de la Chambre des représentants pour formuler sa convocation.