Les professeurs universitaires tiendront, le mercredi 22 mai prochain, un sit-in de protestation devant le ministère de l’Enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation, pour réclamer l’intégration dans leur statut de l’ancienneté qu’ils ont pu acquérir à d’autres postes dans la fonction publique.
C’est à ce titre que leur représentation syndicale, la Coordination nationale des professeurs-chercheurs, a annoncé la poursuite des luttes que cette catégorie de fonctionnaires mène depuis un certain temps, afin de réclamer l’application des engagements promis par le passé à ce propos, relaie Al Akhbar de ce mardi 21 mai.
Les syndicalistes ont critiqué une «politique de la sourde oreille» adoptée par le ministère de l’Enseignement supérieur, et ont tenu à insister sur la nécessité de «régler ce dossier» avant «l’adoption du nouveau statut».
Les professeurs-chercheurs accusent le ministère de l’Enseignement supérieur d’avoir «renié les avancées réalisées dans ce dossier au cours des rencontres qu’ils ont eues avec l’ancien ministre, Saïd Amzazi, qui leur avait promis de trouver une solution définitive à ce problème».
Il y a quelques semaines, le syndicat national de l’Enseignement supérieur (SNESup) avait annoncé avoir abordé le sujet de l’intégration de l’ancienneté des professeurs-chercheurs lors d’une rencontre avec l’actuel ministre, Abdellatif Miraoui.
Les représentants du SNESup ont demandé que ce dossier soit clôt, le travail accompli par les professeurs-chercheurs dans d’autres professions relevant de la fonction publique devant être pris en considération.
Al Akhbar indique que les professeurs-chercheurs demandent que l’ancienneté générale qu’ils ont acquise dans la fonction publique soit incorporée dans leur nouveau statut, car sa non-intégration, affirment-ils, leur cause des préjudices moraux et financiers.
Auparavant, ces enseignants avaient organisé plusieurs sit-in de protestation, afin de demander le règlement de ce problème qui concerne aussi d’autres catégories de fonctionnaires.
Toutefois, le ministère de l’Enseignement supérieur n’a, à ce jour, émis aucune réponse sérieuse à leurs revendications légitimes.
Les enseignants-chercheurs demandent de plus que leur situation matérielle et morale soit améliorée, et que toutes les conditions nécessaires leur soient assurées afin de leur permettre d’accomplir leur mission au mieux.