Les FAR en état d’alerte à la frontière avec la Mauritanie

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Revue de presseKiosque360. De violents affrontements entre l’armée mauritanienne et de dangereux contrebandiers, dont des éléments du Polisario, se déroulent à proximité du poste-frontière marocain de Guerguerat. Les FAR sont sur le pied de guerre.

Le 25/12/2014 à 07h06

Les Forces armées royales ont renforcé leur présence au poste-frontière marocain de Guerguerat, après avoir reçu de la part de l’armée mauritanienne des informations faisant état de violents affrontements avec de dangereux contrebandiers recherchés par Interpol. «Les FAR se sont déployées massivement au poste-frontière de Guerguerat, après avoir été avisées de l'approche des combats menés par l’armée mauritanienne contre des colonnes de dangereux contrebandiers», révèle Assabah, dans son édition de ce jeudi 25 décembre. «Les foyers de tirs sont localisés à quelques kilomètres de la frontière marocaine avec la Mauritanie», relève le quotidien, en indiquant que l’armée voisine a contraint les contrebandiers armés, dont des éléments appartenant au front Polisario, à se replier vers le nord de la Mauritanie, ce qui a poussé les FAR à élever au plus haut point le niveau d’alerte en prévision de toute tentative d’incursion dans le territoire marocain. «Des officiers de l’état-major des FAR se sont rendus dernièrement en Mauritanie afin de recueillir des informations sur les réseaux de trafic de drogue et d’armes dirigés par des criminels activement recherchés par Interpol», dévoile le quotidien, en rappelant que la police internationale, basée à Paris, avait alerté, dans de précédents rapports, sur une probable utilisation du littoral de Dakhla par des trafiquants de drogue en vue d’acheminer leurs marchandises prohibées vers le Mali, transformé par les mafias latino-américaines en point de transit de leurs provisions en cocaïne vers l’Europe, voire l’Asie.

Un dangereux séparatiste abattu«Des sources sahraouies révèlent que ces affrontements ont fait plusieurs morts parmi les contrebandiers traqués, dont le dénommé Mbarek Ould Sidi Salem qui était à la solde d’un grand commerçant séparatiste, Mohamed Salem Ould Mhaïdi, résidant à Rabouni, QG du secrétariat général du Polisario», rapporte Assabah, en indiquant que ce commerçant se chargeait du détournement des aides humanitaires et de son écoulement sur les marchés subsahariens. «Mohamed Salem Ould Mhaïdi, alias Robio, a réussi à tisser un vaste réseau de contrebande spécialisé dans le trafic des aides humanitaires destinées initialement à la population sahraouie séquestrée pour la revendre sur les marchés de la Mauritanie, du Mali et du Niger», révèle Assabah, sur la base d’informations livrées par des sources sahraouies. Au-delà de ce commerce infamant, le dénommé «Robio» s'adonne au trafic de drogues et monnaierait ses services auprès d’un certain Mohamed El Ouali Laguig, qui n’est autre que le soi-disant «ministre» des présumés «territoires libérés», avec la complicité de Mustapha Mohamed Ali Sayed Al Bachir, commandant la prétendue «4ème zone militaire» du Polisario et membre du secrétariat général du Polisario. 

Par Ziad Alami
Le 25/12/2014 à 07h06