Les Marocains célèbrent la Révolution du roi et du peuple et la fête de la jeunesse

Dr

Revue de presseLes 20 et 21 août seront marqués par la commémoration de deux grands événements marquants de l’histoire du royaume. Décryptage.

Le 19/08/2013 à 18h32, mis à jour le 20/08/2013 à 08h41

Les 20 et 21 août seront marqués par la commémoration de deux grands événements marquants de l’histoire du royaume et, du même coup, faisant les Une de la presse nationale à paraître ce mardi 20 août. "60e anniversaire de la Révolution du roi et du peuple et 50e anniversaire du souverain", résume Al Bayane.

L’éditorialiste du quotidien francophone estime que le 20 août 1953 reste "toujours d’actualité". "Le premier enseignement à retenir de cette épopée est que la monarchie a derrière elle une longue histoire au Maroc et qu’elle tient sa légitimité non seulement de quelques textes et d’équilibre des forces, mais surtout de la symbiose entre le roi et le peuple dans la défense de l’unité du pays et de sa souveraineté", analyse le quotidien. Le journal dresse un bilan des principales avancées réalisées. A retenir le vaste processus de réformes et de justice transitionnelle, souligne le quotidien pour qui ces "chantiers reflètent la volonté de faire avancer le pays vers un avenir meilleur".

L'histoire d'un présent

De son côté, Al Ittihad Al Ichtiraki remonte dans le temps et revient sur les événements qui ont marqué ce fameux 20 août 1953. Une date "qui s’inscrit dans la mémoire de l’âge d’or du pays", souligne le quotidien. Pour Les Eco, c’est surtout l’occasion de revenir sur "50 années d’un parcours exceptionnel, marqué depuis 14 ans par un style de règne unique en son genre". "De smit sidi à Mohammed VI", titre le quotidien économique dans un cahier spécialement dédié au 50e anniversaire du souverain. Au fil des pages, ont retournera sur les bancs de l'école où "le futur roi" semble avoir vécu une "enfance comme celle de tous les marocains", à cette différence près qu’il y a bénéficié "d’une éducation rigoureuse accompagnée d’une forte socialisation politique et sociale au collège royal". On revivra ensuite le "début de règne" de Mohammed VI, début "dédié à la réconciliation et à la justice sociale", et la crise politique sans précédent que le pays connaît aujourd'hui et dans laquelle et malgré son statut "d’arbitre et de commandeur des croyants", comme le souligne le journal, "le roi se garde d’interférer", tant ces affaires sont "des affaires partisanes".

Le 20 août 1953 est une date mémorable, glorieuse, qui a cimenté les liens du peuple avec la monarchie. Feu Mohammed V, grand père du roi Mohammed VI, a préféré l’exil forcé, un prix fort qu’il a payé pour la libération du royaume du joug du protectorat. Sa ténacité, son amour pour une patrie digne et la résistance armée de tout un peuple ont fait plier la puissance coloniale qui, 27 mois après sa déposition le sultan, l'a libéré pour un retour triomphal dans son pays, un retour synonyme de l’indépendance du royaume. Quant au roi Mohammed VI dont les 14 ans de règne lui valent sans conteste les qualificatifs de "démocrate, progressiste, bâtisseur", le Maroc uni et stable lui rendra aussi mardi un vibrant hommage.

Par Sophia Akhmisse
Le 19/08/2013 à 18h32, mis à jour le 20/08/2013 à 08h41