Environ 300 combattants marocains enrôlés au sein de l’organisation terroriste Daech se trouvent actuellement sur le territoire libyen, dans l'attente de pouvoir rejoindre des pays de l’Europe de l’Est avec des passeports irakiens ou syriens falsifiés. Une situation qui a mis en état d’alerte maximale les autorités sécuritaires marocaines, qui collaborent avec leurs homologues libyens et turcs pour suivre les déplacements de ces personnes et les identifier.
Le quotidien Akhbar Al Yaoum, qui se penche sur le sujet dans son édition de ce mardi 30 janvier, affirme que les autorités marocaines œuvrent pour recueillir le maximum d’informations sur ces combattants marocains de Daech, anticipant ainsi leur retour au Maroc via des pays d’Europe ou la Turquie. Cette approche sécuritaire, précise le quotidien, a été adoptée par le Maroc pour anticiper toute action de ces combattants marocains de Daech. Car, depuis la dégringolade de l’organisation terroriste sur le terrain en Syrie et en Irak, de nombreux jihadistes, dont plusieurs combattants marocains, sont devenus des bombes mobiles à la recherche d’une nouvelle destination au jihad ou dans l’attente d’instructions de leurs dirigeants de Daech.
En Libye, où de nombreux combattants marocains sont réfugiés, la coordination sécuritaire est menée à bien avec les services compétents libyens en vue de circonscrire ce phénomène et de neutraliser tout éventel projet terroriste.
