Dans une récente interview au très algérien site «Afrique-Asie », devenu le tambour de la propagande polisarienne, ce chantre d'une diplomatie rétrograde nourrie des séquelles de la guerre froide, ne s’est pas contenté cette fois-ci de s’attaquer au Maroc et à ses institutions, mais a craché son venin sur les institutions européennes et la diplomatie française : députés, fonctionnaires et diplomates européens n’ont pas été épargnés par ses propos injurieux et diffamatoires.
Hargneux, l’ambassadeur algérien a une nouvelle fois ressassé le discours éculé véhiculé par son pays sur un désengagement fictif d’Alger vis-à-vis de la question du Sahara, le but étant de dédouaner ses mentors du rôle insidieux et déstabilisateur dont ils s’acquittent depuis des décennies, à coup de milliards de dollars, en soutenant la création d’un Etat factice au Maghreb par Polisario interposé.
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«Je ne vois pas ce que l’Algérie vient faire dans ce débat tant les deux parties du conflit du Sahara sont clairement identifiées par toutes les résolutions du Conseil de Sécurité, et qu’il s’agit en l’occurrence du Royaume du Maroc et du Front Polisario», a-t-il éhontément soutenu, accusant au passage la France et l’Union européenne de «flagrant délit de duplicité et de parti-pris» dans leur position sur la question du Sahara, en prônant une solution politique consensuelle et en estimant à sa juste valeur la proposition marocaine de large autonomie présentée par le royaume et qui a été qualifiée de sérieuse et crédible par la communauté internationale.
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A qui veut mentir l’ambassadeur algérien? Qui arme le Qolisario? Qui finance les «officines soi-disant diplomatiques» ouvertes au nom de la chimérique «RASD» et qu’Alger soutient à coup de millions de dollars prélevés sur les recettes des hydrocarbures dans l’unique but de nuire au Maroc? Qui sature l’agenda international en imposant à tout bout de champ cette question traitée par l'ONU, en finançant des lobbyistes, en manipulant l’opinion publique et en nourrissant le séparatisme?
Appeler cette attitude «neutralité», relève du cynisme ou du mépris du bon sens.
C’est une lapalissade que de dire que le pouvoir algérien ferait mieux de consacrer ces fonds, dilapidés pour nuire à son voisin, au peuple algérien, rongé par une paupérisation galopante, et à sa jeunesse livrée au chômage et au désarroi.
Dans sa cabale pernicieuse, l’ambassadeur algérien s’est aussi attaqué à l’eurodéputé français, Gilles Pargneaux qui a saisi à cet effet le chef de la diplomatie française Jean-Marc Ayrault, la haute représentante de l’Union européenne pour les Affaires extérieures et la politique de sécurité Federica Mogherini, et le président du Parlement européen Antonio Tajani.
Dans des lettres, dont la MAP a obtenu une copie, M. Pargneaux estime que «les propos inappropriés» et les déclarations publiques «outrancières et diffamatoires» de l’ambassadeur algérien à son encontre «ne sont pas compatibles avec la fonction diplomatique» qu’il occupe.
Le député européen relève également la contradiction flagrante entre les propos tenus par le diplomate algérien et les agissements, positions et déclarations de son pays au sujet de la question du Sahara.
«Vous dites à nouveau que votre pays, l’Algérie, que vous représentez auprès des institutions européennes ne doit pas être cité comme interlocuteur pour la paix (NDLR: dans le conflit du Sahara) alors même que les récents évènements à Guerguerat prouvent le contraire, compte tenu du matériel militaire algérien qui a été livré au Polisario», écrit le député européen dans une mise au point à l’ambassadeur algérien également transmise aux responsables européens et au ministre français des Affaires étrangères.
Ce n’est pas la première fois que ce diplomate faillit à son devoir de réserve et s’attaque vertement à des institutions, à des élus et à des personnes morales, sans compter le lobbying toxique qu’il orchestre, distille et finance à Bruxelles dans l’objectif de nuire aux intérêts du Maroc et d’entraver les démarches du royaume tendant à trouver une issue pacifique au conflit créé de toutes pièces par son pays autour de la question du Sahara.
Ce défenseur téméraire et infatigable du Polisario ne rate aucune réunion, aucun forum ou débat, il monnaie des interviews, il manipule des prescripteurs d’opinion pour dénaturer l’histoire et présenter des thèses fallacieuses sur le conflit artificiel du Sahara et initier des actions hostiles au Maroc.
Son acharnement à défendre la thèse séparatiste trahit la détermination flagrante de ses mentors de renvoyer aux calendes grecques la solution de ce conflit qui sert d’échappatoire au pouvoir d’El Mouradia face à un peuple algérien aux horizons obscurs et à l’avenir incertain.