Cité dans un communiqué de son département, M. Planas a mis en avant l'importance de cet accord pour le secteur de la pêche espagnol, principalement pour certains segments des flottes de l'Andalousie, des Canaries et de la Galice, précisant qu'en vertu de cet accord, l'Espagne va obtenir plus de la moitié des 138 licences possibles, soit près de 92 licences.
La première commission mixte du nouveau Protocole de pêche Maroc-UE, qui a achevé ses travaux jeudi à Rabat, a examiné les modalités pratiques et les aspects techniques nécessaires pour la délivrance des premières licences, a rappelé le ministre, précisant que les armateurs espagnols ont déjà préparé les dossiers relatifs à la demande de licences de pêche et effectué les paiements nécessaires au démarrage de l'activité la semaine prochaine.
"Avec l'engagement de la partie marocaine à assurer un traitement rapide des demandes, nous espérons que les premières licences pourront être délivrées et que les opérations de pêche commenceront au cours de la semaine prochaine", a indiqué le ministre.
Concernant les avantages de l'Accord de pêche Maroc-UE pour la flotte espagnole, M. Planas a assuré que ce nouveau Protocole, d'une durée de quatre ans, prévoit une plus grande flexibilité en matière de respect de l'obligation de débarquement dans les ports marocains, ainsi que le maintien du montant des redevances relatives à l'accès aux zones de pêche utilisées par les navires espagnols.
Le ministre a, à cet égard, assuré que ce nouvel Accord de pêche devrait favoriser la durabilité de la flotte dans ses aspects économiques, sociaux et environnementaux, dans la mesure où il permettra de créer de l'emploi et de la richesse, dans des zones fortement dépendantes de la pêche, ainsi que d'assurer un contrôle strict des captures réalisées, tout en préservant les ressources halieutiques dans la région.