Al Alam dénonce, dans son édition de ce jeudi 16 février, les mesures prises par les services de la fonction publique à l'encontre de fonctionnaires pour leur appartenance à ce que le quotidien istiqlalien qualifie de "courant politique". Or, il s'agit en réalité de l'association islamiste radicale basée à Salé, soit Al Adl wal Ihsane.
En quoi consistent les sanctions à l'encontre de ces militants radicaux? Et quels sont les départements ministériels derrière ces mesures disciplinaires jugées abusives par le porte-parole de l'Istiqlal?
Selon Al Alam, qui se fait l'avocat, sans les nommer, des islamistes d'Al Adl wal Ihsane, ce sont des cadres du ministère de l'Education nationale qui ont vu leur statut administratif rétrogradé. "Nous appelons le ministère de l'Education nationale à fournir des clarifications convaincantes sur ces sanctions", ajoute le quotidien. "Il est de notre droit d'exprimer notre vive inquiétude face à ces pratiques révolues", poursuit Al Alam dans ce billet signé par son directeur, Abdellah Bekkali, qui appelle notamment le CNDH à intervenir pour mettre fin à ces sanctions disciplinaires.
Une conférence de presse réservée uniquement à certains médias sympathisants d'Al Adl wal Ihssane est prévue ce jeudi, à Rabat.
En attendant, gageons qu'avec cette nouvelle sortie médiatique, le parti de Hamid Chabat n'est pas près de redorer son blason.