Le député istiqlalien, Abdellah Bekkali, a bloqué la tenue, ce lundi, à la Chambre des représentants, de la réunion de la Commission de l'enseignement et de la culture qui devait débattre du dysfonctionnement que connaît le secteur de la publicité. Bekkali s'est opposé à la tenue de cette séance au motif d'un différend à régler d'abord avec le ministre des Affaires générales, Mohamed El Ouafa. Un clash avait éclaté, la semaine dernière, entre les deux hommes sur le programme Massar. Le différend avait surgi lorsque le nom d'El Ouafa avait été cité par Bekkali dans le cadre d'un débat au Parlement sur le programme Massar, selon une source parlementaire.
Il faut rappeler que ce programme informatique d'évaluation de la scolarité des collégiens et des lycéens a été initié et approuvé par le gouvernement de Abbas El Fassi en 2009, gouvernement dont Mohamed El Ouafa n'était pas membre. En outre, selon des sources concordantes, Abdellah Bekkali était un défenseur de ce projet; la trace de cet appui figure dans un article qu'il a écrit lui-même sur Al Alam, porte-parole de l'Istiqlal. Dans tous les cas, le différend entre Bekkali et El Ouafa n'est pas une raison justifiant le bloquage des travaux d'une commission, estiment des parlementaires.
