La Manul a appelé samedi les autorités libyennes compétentes à "coopérer pleinement avec la Mission d'établissement des faits en Libye (FFML), une étape cruciale pour mettre fin à l'impunité et prévenir de nouvelles violations des droits de l'Homme et exactions en Libye", selon un communiqué.
En plus de M. Aujjar, la Haute-Commissaire de l'ONU aux droits de l'Homme, Michelle Bachelet, avait nommé le 19 août deux autres éminents experts indépendants de la FFML. Il s’agit de Tracy Robinson (Jamaïque) et Chaloka Beyani (Zambie et Royaume-Uni).
En nommant ces experts, Mme Bachelet a estimé que "la détérioration de la situation sécuritaire en Libye et l'absence d'un système judiciaire opérationnel soulignent l'importance du travail d'une équipe d'experts indépendants pour documenter les violations et les abus des droits de l'Homme", selon un communiqué diffusé sur le site de l'ONU.
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Le 22 juin, le Conseil des droits de l'Homme de l'ONU avait adopté une résolution demandant l'envoi en Libye d'une "mission d'enquête" chargée de documenter les exactions qui y sont commises depuis 2016.
Depuis la chute du régime de Mouammar Kadhafi en 2011, la Libye est en proie à des conflits et à des luttes d'influence où les violations des droits de l'Homme sont souvent passées sous silence.