A l’approche de la journée internationale des travailleurs, célébrée le 1er mai de chaque année partout dans le monde, les syndicats marocains attendent impatiemment la réponse du gouvernement d’Aziz Akhannouch relative à l’augmentation des salaires, relève le quotidien Al Ahdath Al Maghribia dans sa livraison du 26 avril.
Pour rappel, le gouvernement ambitionne de signer un accord tripartite sur le dialogue social avant le 1er mai 2022. Pour ce faire, le journal précise que le cabinet d’Aziz Akhannouch devrait rencontrer cette semaine les centrales syndicales en vue de parapher cet accord très attendu alors que l'Exécutif souhaite renforcer les piliers de l’Etat social.
Alors que les centrales syndicales investissent la rue chaque 1er mai pour brandir leurs slogans, l’Union marocaine du travail (UMT) renonce cette année-là aux festivités, rapporte le quotidien. Dans un communiqué, la centrale justifie son choix étonnant par la coïncidence de cette journée avec les festivités de l'Aïd et la situation sanitaire, Covid-19 oblige.
Pour autant, la centrale dirigée par Miloud Moukharik compte bien célébrer cette journée internationale avec le slogan: “Arrêtez la série d’attaques contre le pouvoir d’achat des travailleurs et la foule populaire”. Pour le reste, toutes les formes de célébration, de protestation ainsi que de solidarité ouvrière seront brandies dans les différents sièges du syndicat, au niveau local, régional et national.
De son côté, la Confédération démocratique du travail (CDT) compte investir la rue. Son slogan? “La lutte pour la redistribution juste des richesses au lieu de payer la facture des crises”. La CDT exhorte ainsi les autorités à augmenter de 15% les salaires. Selon la centrale, l'augmentation devrait concerner aussi les pensions de retraites, conclut le quotidien.
