A en croire le journal Assabah dans son numéro du lundi 14 décembre, le PJD semble bien décidé à remettre de l'ordre, à Casablanca, en s'attaquant aux postes sensibles du Conseil de la ville et ses 16 circonscriptions. Ces mesures devraient toucher, selon les sources du journal, des centaines de fonctionnaires. Quatrième vice-président du maire, Abdelmalek Lakhili, également président de la circonscription de Aïn Chok, a indiqué que cette opération concernait notamment les services de la construction, de l'urbanisme et de la protection de la santé… Et de souligner que le bureau de la circonscription a décidé d’exempter huit contrôleurs de construction sur les 16 assignés à cette tâche. Les mesures prises par le PJD dans les circonscriptions présidées par ses militants ont provoqué un séisme parmi les fonctionnaires, relève Assabah qui ajoute que certains d’entre eux craignent de voir les dossiers les concernant atterrir sur le bureau du procureur général du Roi. Les dossiers en question feraient en effet état de dysfonctionnements et d'actes de corruption, souligne le journal. Cité par Assabah, Abdelmalek Lakhili précise que les mutations entreprises au sein du corps des fonctionnaires n’a rien d’une chasse aux sorcières: l'opération vise à assainir certains services et à assurer l'efficience de l'administration, ni plus ni moins. Ces mesures, ajoute la même source, sont en accord avec les orientations du parti qui oeuvre «à moraliser la vie publique, à améliorer les conditions de travail au sein de l’administration et à préserver les intérêts des usagers de l’administration, des partenaires, des promoteurs immobiliers et des commerçants, dans le cadre de l’application des procédures légales».
Par Mustapha Nouri
Le 14/12/2015 à 01h12