Hamid Chabat, ex-SG de l’Istiqlal et ancien maire de Fès, se serait-il dépensé pour rien en menant campagne, sous les couleurs du FFD, pour la reconquête de la mairie de Fès et remplacer le PJDiste Driss El Azami Idrissi? Tout porte à le croire au vu de l’évolution des choses depuis la proclamation officielle des résultats du scrutin communal dans la capitale spirituelle du Royaume.
Selon une charte d’honneur, dont Le360 a pris connaissance et qui est signée par les élus du RNI, de l’Istiqlal, du PAM et de l’USFP, ces derniers partis se sont mis d’accord pour constituer une large majorité pour gérer les affaires de Fès.
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Selon le même document, la présidence (soit la mairie) reviendrait au RNI, ainsi que les postes des deux premiers adjoints au maire. Le PAM et l’Istiqlal, en vertu du même accord, hériteraient de trois postes d’adjoints chacun. Deux autres postes similaires, ainsi que le secrétariat du conseil reviendraient à l’USFP.
Les quatre partis signataires de ladite charte réunissent une majorité de 51 sièges sur un total de 91.
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De ce fait, Hamid Chabat, dont la liste a remporté 13 sièges, est renvoyé sur les bancs de l’opposition.
L’ex-SG du PI avait cherché à se représenter à Fès sous les couleurs de son parti d’origine et de toujours. Face au niet de la direction istiqlalienne, il a fini par rallier les rangs du Front des forces démocratiques (FFD).
